EXPOSITION: Patricia Gérimont fait découvrir le bazin malien aux Belges

L’exposition proposée par Patricia Gérimont présente des pièces textiles monumentales. Des œuvres que le public peut découvrir à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek du 08 au 30 novembre 2019.

 

«Bazins du Mali : Quand la couleur sort de sa réserve» !

C’est le titre de l’exposition dédiée aux bazins du Mali à la Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale de Molenbeek-Saint-Jean, à Bruxelles, du 08 au 30 novembre 2019.

Le vernissage de l’exposition a eu lieu le 07 novembre 2019 sous l’égide du Collège des Bourgmestres et Echevins de Molenbeek-Saint- Jean.

Fruit de la rencontre de plusieurs passionnés du bazin, cette exposition jette une lumière crue sur le travail d’artisans et d’artistes maliens investis à fond dans la production de ce tissu mythique. Au premier rang, bien naturellement Patricia Gérimont, auteure et collectionneuse, Commissaire de l’exposition avec Arnaud Matagne. Depuis 15 ans, elle mène des recherches sur le sa- voir-faire des femmes et des hommes qui produisent le tissu multicolore tant prisé dans toute l’Afrique de l’ouest et dans sa diaspora dans le monde. Elle a ainsi séjourné à de nombreuses occasions au Mali.

Cette exposition est aussi l’occasion unique d’apprécier une grande collection de bazins et des photographies de terrain, des créa- tions vestimentaires de la styliste bruxelloise Julie Menuge et des photos de plusieurs photographes maliens (Oumou Diarra, Abdoul Karim Diallo et John Kalapo) qui ont abordé la thématique du bazin sous différents angles de leurs objectifs.

Un temps fort du vernis- sage de l’exposition aura été, sans conteste, la performance de la danseuse Naomi Fall qui a sublimé le public par une chorégraphie inspirée et soutenue par le bruitage du travail du bazin (quotidien des teinturières, tapage du tissu, etc.). Fondatrice d’une compagnie de danse et du festival Fari Foni Waati (Moment de détente), Naomi a vécu au Mali de 2010 à 2018 et y retourne encore fréquemment. Cette exposition, éblouissante à tous égards, est la preuve palpable qu’il y a un besoin du Mali en Belgique, exprimé par les nombreux visiteurs qui sont tombés sous le charme du bazin malien.
A voir et revoir absolument jusqu’au 30 novembre 2019 !

Diarra Diakité Correspondance particulière

Crédit photos : Robert Foto Robert Marzec

LE MATIN

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