LE FLEUVE NIGER : Une station de traitement des eaux usées dans toutes les grandes villes d’ici à 2030

Conscient du danger qui menace le fleuve Niger, sève nourricière de plus de 85% de la population malienne, avec son envasement par le sable et son envahissement par les plantes aquatiques nuisibles, aux déversements d’effluents industriels et domestiques, aux effets néfastes des exploitations minières par dragues, le département à travers l’ABFN a initié certaines actions : il s’agit notamment :  de la mise en œuvre du Programme national de sauvegarde du Fleuve Niger ;  l’élaboration de la 1ère édition du rapport sur l’état du fleuve Niger au Mali ; la suspension des activités d’exploration et d’exploitation aurifère par drague sur les cours d’eau au Mali et la réalisation d’un paquet d’études techniques d’aménagement de berges de  certaines localités riveraines du fleuve Niger.

 

D’autres actions concrètes ont été également réalisées par l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (ANGESEM) pour le contrôle des eaux usées et des effluents. Il s’agit de la réalisation d’une dizaine de stations d’épuration à travers le pays, des infrastructures qui traitent les eaux usées domestiques, industrielles et artisanales, avant leur déversement dans les cours d’eau.

A terme, le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable entend doter toutes les grandes villes du Mali d’une station de traitement des eaux usées d’ici à 2030.

 

ASSAINISSEMENT : Des mesures phares annoncées

 

Par souci de l’amélioration du cadre de vie de nos populations dans un contexte où la problématique des déchets plastiques constitue une préoccupation constante avec son corollaire de dégâts sur l’agriculture, le cheptel, les cours d’eau, la santé de nos populations, le ministre Housseini Amion Guindo a annoncé certaines mesures qui permettront à court, moyen et long termes de soulager l’Etat, les différents intervenants non étatiques et les populations.

Elles s’articuleront autour de l’accélération du processus de transfert des ouvrages d’assainissement aux différents niveaux des Collectivités ; de l’accélération du processus d’indemnisation, afin de démarrer les travaux d’aménagement des collecteurs de Tienkolé en Commune I et de Woyowayanko en Commune IV avec l’appui de la Coopération allemande ; l’évacuation de tous les dépôts de transit et tous les « points noirs » du District de Bamako en rapport avec les Collectivités territoriales avant le 31 août 2019 ; l’achèvement des travaux, afin de rendre fonctionnel le dépôt de transit de Lafiabougou  et enfin l’assurance de la fonctionnalité normale de la décharge de Noumoubougou par la réalisation de travaux confortatifs de réhabilitation et de constructions de cellules nouvelles.

 

LA BRIGADE VERTE : le nouveau vecteur du civisme environnemental

Pour palier les insuffisances des agents techniques et des moyens de l’Etat, les associations de jeunes ont décidé de se mobiliser dans chaque quartier pour apporter leur pierre dans l’amélioration de leur cadre de vie. Sollicité, le MEADD a décidé d’accompagner ce mouvement appelé ‘’Brigade verte’’ dans l’optique de promouvoir le civisme environnemental. Désormais considérés comme l’épine dorsale de la politique du département, ces jeunes gens sont les nouveaux soldats de notre cadre vie. Volontaire dans l’action contre certaines pratiques, la brigade veillera, sensibilisera et agira pour circonscrire certaines menaces de concert avec les services techniques du département. A terme, il est prévu de l’étendre avec l’appui des partenaires sur l’ensemble du territoire.

 22 Septembre

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