Université des sciences juridiques et politiques de Bamako : DES RÉSULTATS APPRÉCIABLES

L’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (USJPB) a tenu, jeudi dernier, dans les locaux du rectorat sur la colline de Badalabougou, la 6è session ordinaire de son conseil d’administration. La réunion était présidée par la présidente de l’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, en présence du recteur, Pr Moussa Djiré et des administrateurs. Etaient inscrits à l’ordre du jour, l’adoption du compte rendu de la 5è session du conseil, l’évaluation du rapport d’activités de l’année 2017, l’examen et l’adoption du plan d’action de l’année 2018.

Les administrateurs se sont aussi prononcés sur le rapport financier de l’année écoulée, avant d’adopter le projet de budget de l’exercice en cours.
A l’entame de ses propos, le Pr Moussa Djiré a indiqué qu’entre la dernière session et la présente, plusieurs actions ont été conduites. Sur le plan académique, l’organisation de la deuxième session des examens à la Faculté de droit privé (FDPRI) et le démarrage des cours à la Faculté des sciences administratives et politiques (FSAP). Sur le plan des relations extérieures et de la recherche scientifique, la participation de la FDPRI à divers appels à projets et la sélection de deux projets présentés par deux équipes de recherche de la FDPRI dans le cadre du Fonds compétitif pour la recherche et l’innovation technologique (FCRIT) sont aussi des satisfactions.
Il y a eu également la sélection d’un projet institutionnel financé par la Banque mondiale dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement supérieur (PADES) et la sélection d’un projet de master en droit foncier et agroalimentaire financé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF). A cela s’ajoute la mise à disposition par le ministère en charge de l’Enseignement supérieur de 35 nouvelles recrues dont 19 détenteurs de doctorat.
«C’est dire qu’il y a plusieurs motifs de satisfaction», s’est réjoui Pr Moussa Djiré. Nonobstant ces réalisations, le recteur affirmera que les écueils sont encore nombreux. Ceux-ci sont principalement liés au contexte actuel de basculement complet dans le système Licence-master-doctorat (LMD), à la faiblesse des ressources internes sans oublier l’existence de certains contentieux avec des fournisseurs. «C’est pour faire face à tous ces défis que nous nous proposons d’élaborer un nouveau plan stratégique de développement qui va prendre en compte d’une part, dans la continuité de l’ancien, les nouveaux défis et qui sera, d’autre part, harmonieux avec celui du ministère», a-t-il expliqué.
Auparavant, Mme Diarra Fatoumata Dembélé avait énuméré les réalisations de 2016-2017 à savoir : l’ouverture effective de la Faculté des sciences administratives et politiques (FSAP), le recrutement de 36 maîtres-assistants et assistants et la soutenance de thèses de nombreux assistants. En outre, elle a rappelé que face aux importantes compressions budgétaires imposées à son université, celle-ci a été amenée à diversifier ses moyens de financement pour atteindre ses objectifs et asseoir sa compétitivité à l’échelle nationale, sous régionale, voire internationale.

Mariam F. DIABATE

 

Source: Essor

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