Journée internationale de l’alphabétisation : Sous le signe de la réduction de la fracture numérique

Depuis 1967, la Journée internationale de l’alphabétisation est commémorée chaque année à travers le monde pour rappeler au public l’importance de l’alphabétisation en tant que facteur de dignité et de droits humains. Le thème retenu cette année est « l’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ».

 

La Journée examinera les façons dont l’alphabétisation peut contribuer à bâtir un fondement solide pour une reprise axée sur l’humain, en mettant en avant les interactions entre l’alphabétisation et les compétences numériques dont ont besoin les jeunes et les adultes non alphabétisés.

Selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la journée exposera également les facteurs qui rendent une alphabétisation fondée sur la technologie inclusive et utile, afin de ne laisser personne de côté.

Occasion aussi de réinventer l’avenir de l’enseignement et de l’apprentissage dans le domaine de l’alphabétisation, dans le contexte de la pandémie et au-delà.

« Alors que nous célébrons cette Journée internationale, l’Unesco voudrait inviter tous les acteurs du monde de l’éducation, et au-delà, à se mobiliser pour l’alphabétisation des jeunes, des adultes, et des femmes. Pour qu’eux aussi aient le droit d’être libres et de rêver », sollicite la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.

L’Unesco rappelle que la crise engendrée par la COVID-19 a provoqué une perturbation sans précédent de l’apprentissage des enfants, des jeunes et des adultes. Et d’ajouter qu’elle a également « creusé les inégalités préexistantes dans l’accès à des possibilités d’alphabétisation significatives, touchant ainsi de manière disproportionnée les 773 millions de jeunes et d’adultes non alphabétisés ».

Même pendant cette période de crise mondiale, des efforts ont été entrepris pour trouver d’autres moyens d’assurer la continuité pédagogique, en particulier par l’apprentissage à distance souvent dispensé en association avec un apprentissage en présentiel, mais l’accès aux possibilités d’alphabétisation n’a pas été réparti de manière égale.

La rapidité du passage à un enseignement à distance a également mis en lumière la fracture numérique persistante en termes de connectivité, d’infrastructure et de capacité à utiliser la technologie, ainsi que les disparités présentes dans d’autres services comme l’accès à l’électricité, ce qui se traduit par des possibilités d’apprentissage limitées.

S. SIDIBÉ

Source : L’ESSOR

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