FMOS ET FAPH : Les étudiants entament leur quatrième semaine de grève

Les étudiants de la Faculté de Médecine et d’Odonto-stomatologie (FMOS) et la Faculté de Pharmacie (FAPH) sont en grève depuis quelques. Ils souhaitent la régularisation de la situation de certains de leurs camarades qui ont été victimes d’une négligence de l’administration dans la proclamation de leur résultat.

Il y a quatre semaines de cela que les étudiants de la FMOS et de la FAPH sont en grève pour manifester leur soutien à l’endroit d’une vingtaine d’étudiants qui ont été soumis à un redoublement par faute de secrétariat. Le problème concerne les étudiants de la deuxième année médecine et d’odonto-stomatologie.
Aux dires des étudiants, à la première sortie des résultats, certains étudiants de la deuxième n’ont pas vu leurs noms ni parmi les passants encore moins parmi les redoublants. Cependant, sur la liste du second résultat, ils retrouvent leurs noms sur cette deuxième liste.
Le problème laissé à l’appréciation du Doyen, qui était en déplacement à l’époque. Celui-ci décida dès son arrivée que ces étudiants au nombre de vingt six vont redoubler leurs classes respectives.
Selon Sidy Tounkara, étudiant en médecine « Si l’administration fait son travail comme il le faut, ces étudiants n’allaient pas rencontrer ce problème, et au moment où nous parlions, on allait être en classe afin de suivre les cours. Aujourd’hui, nous sommes à notre 4e semaine de grève. Face à cette situation, le comité AEEM compte adresser une lettre au Président de la République, au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique.
Pour un autre étudiant, Arouna Samaké « maintenant, on a l’habitude de voir le résultat de l’examen de fin d’année affiché deux fois de suite et toujours le même scénario, ils oublient certains noms alors qu’ils ont la moyenne qu’il faut pour le cota demandé », explique-t-il.
Quant aux étudiants de la pharmacie, ils font preuve de solidarité à l’égard des camarades de la médecine pour cette problématique qui peut toucher n’importe quel étudiant.
« Cette grève concerne les étudiants de la médecine, mais on s’y met nous aussi par solidarité pour nos camarades. En plus, on sait jamais, car nous les Pharmaciens on peut rencontrer le même problème ce n’est pas ce qu’on souhaite, mais nous sommes tous des étudiants », a laissé entendre Rokiatou Fomba, étudiante en Pharmacie.

Oumou Fofana (stagiaire)

Les echos

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