Examens du DEF-session 2017 : 258.102 candidats pour relever le défi

Le grand jour pour les jeunes de la 9èmeannée, c’est bien aujourd’hui.

 En effet, ce sont 258.102 candidats qui affronteront ce 5 juin 2017 les épreuves du Diplôme d’Etudes fondamentales (DEF) sur l’ensemble du territoire national.

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Les mêmes examens se tiendront en même temps dans les camps de réfugiés maliens en Mauritanie.

Le DEF sanctionne la fin des études de l’enseignement fondamental. Cette année, 258 102 candidats en 2017 contre 234 693 en 2016, (soit une augmentation de 9.97%), se présentent aux examens de fin d’année.

Ils sont composés de 243.133 candidats réguliers et 15 086 libres, repartis entre 1890  centres dont 397 pour le seul district de Bamako.

La rédaction, l’histoire, la géographie, la dictée-questions, les mathématiques, les sciences naturelles, la physique-chimie, l’éducation civique et morale (ECM) et l’anglais sont les matières faisant l’objet des épreuves auxquelles seront soumis les candidats de lundi à mercredi.

Les effectifs des candidats au DEF session 2017, se repartissent comme suit : Bamako RD (35.375 candidats repartis entre 204 centres), Bamako RG (35.018 candidats  repartis entre 193 centres), Bougouni (11.102 candidats repartis entre 107 centre), Dioila (8.144 candidats repartis entre 78 centre), Douentza (8.793 repartis entre 100 centres), Gao (5052 candidat repartis entre 72 centres), Kati (41.252 candidats repartis entre 253 centres), Kayes (11.774 candidats repartis entre 92 centres), Kita (9.243 candidats repartis entre 103 centres), Koulikoro (7.566 candidats repartis entre 66 centres), Koutiala (15.634 candidats contre 108 centres), Mopti (7101 candidats contre 71 centres), Nioro (2.620 candidats contre 21 centres), San (13.798 candidats contre 106 centres), Ségou (18.395 candidats contre 127 centres), Sikasso 22.476 candidats contre 158 centres), Tombouctou (4.694 candidats contre 38 centres), Kidal 72 candidats contre 1 centre) et Bassikounou (110 candidats contre 1 centre).

A noter que, selon nos sources tout a été mis en œuvre pour le bon déroulement de l’examen sur l’ensemble du territoire national et au-delà, notamment dans les camps des réfugiés. Puisque, dans les camps de réfugiés maliens en Mauritanie, 110 candidats passeront l’examen à la même date que ceux de l’intérieur, grâce à la collaboration des autorités mauritaniennes et de l’UNICEF.

Concernant, les candidats des camps  de refugiés maliens du Burkina Faso et du Niger, ils seront pris en compte par le système scolaire de leur pays d’accueil.

Aussi des dispositions ont été prises pour une large diffusion de la Police de surveillance et du Règlement des examens.

Par ailleus, une mission de sensibilisation et d’information des acteurs et partenaires de l’école dans toutes les Académies d’Enseignement a été déjà organisée par le Cabinet.

L’objectif de cette mission est d’améliorer la gestion des examens par le renforcement des capacités des responsables des services décentralisés et déconcentrés dont les Assemblées régionales, les Conseils de Cercles, les Conseils Communaux, les DAE, les DCAP ainsi que tous les partenaires et acteurs de l’école dans la lutte contre la fraude.

Mieux encore, pour amoindrir les effets des remous sociaux, des dispositions particulières ont été prises au niveau de chaque Académie d’Enseignement, pour exécuter convenablement les programmes et tenir à temps toutes les évaluations de fin d’année.

Djibril Kayentao

 

Source: Le 26 Mars

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