Après deux mois de grève, les enseignants et les étudiants des différentes facultés sont rentrés en classe, lundi 22 mai 2017. Ce redémarrage des cours est consécutif à un accord intervenu entre le gouvernement et les enseignants.
La reprise s’est déroulement sans problème dans les Facultés. A l’Institut universitaire de gestion (IUG), la reprise s’est déroulée dans une bonne ambiance. Dès 7 h 30 la cour de la Faculté commençait à s’animer avec l’arrivée des étudiants et enseignants.
« Nous sommes contents de cette reprise des cours, car cette grève était annoncée comme illimitée et aucune solution n’était prévisible depuis la semaine dernière. Les professeurs sont à leur poste. Les étudiants sont dans les classes. Cela nous permet de dire que tout fonctionne à merveille. En tant que directeur, j’ai une très grande satisfaction. Un adage dit que le temps perdu ne se rattrape pas, mais on peut toujours réagir et faire en sorte que les objectifs soient atteints », explique Dr Badra Makalou, directeur général de l’IUG.
« Nous ne voulons pas une année des grèves. L’essentiel c’est de tout mettre en œuvre pour atteindre les objectifs, pour sauver le reste de l’année », estiment des étudiants.
« Moi, je suis ravi de la reprise des cours. Nous étions là à tourner le pouce, prendre du thé ou se balader. La reprise pour nous est quelque chose de merveilleux. Je suis reconnaissant envers les profs et le gouvernement », a dit Samba Djoumassy, étudiant à la Faculté des Lettres, des Langues et Sciences du langage.
Bakary Sacko, étudiant en maîtrise en droit privé (FDPRI) est du même avis que son camarade. « La reprise était incroyable pour moi. Je suis hyper content d’être à nouveau en classe. C’est bien que le gouvernement et les professeurs ont songé à l’avenir de ce pays que nous représentons. En tout cas je ne remercierai jamais assez les personnes qui ce sont battues pour cette reprise».
Cette reprise après 2 mois de grèves, les étudiants veulent désormais étudier. Ils ont lancé un cri de cœur au gouvernement et aux enseignants de les aider à prendre leur avenir en main.
Jacques Coulibaly
Moussa Sacko
(stagiaires)
Source: lesechos