Ça se passe au Lycée Fily Dabo : Du sexe la nuit, des braquages le jour

Bien sûr qu’il y a un gardien qui fait bien son job, mais  il n’est plus en mesure de contrôler la situation, car les murs de l’école ne sont pas à la hauteur offrant l’opportunité au dernier délinquant d’y avoir accès. Les autorités sont interpellées sur le cas de cet établissement public au risque de le voir  transformé en un no man’s land, si ce n’est pas déjà le cas.

Des braquages en pleine journée, on en assez vécu dans l’enceinte du lycée Fily Dabo Sissoko à Bamako en Commue I. Et les agresseurs ne sont  pas cette fois-ci des élèves égarés agissant au compte de l’AEEM, mais des malfrats qui profitent de la situation des murs pour y accéder en toute quiétude. Et c’est comme ça pour tout  le monde, le gardien engagé pour la sécurité de l’école ne pouvant surveiller que l’entrée  principale, assure bien son job.

Enseignants et élèves, ils se font tous voler à longueur de journée au lycée Fily Dabo Sissoko depuis longtemps, mais les cas récents dépassent l’entendement. Il des cas de braquages avec des armes blanches (couteau) intimidant l’élève à rendre son téléphone. On nous signale trois cas de ce genre dont l’un arrêté en ce début d’année 2018. Parmi ces trois cas, l’un a pu être et remis à la police du 12e arrondissement.

Si pendant la journée, ce sont des cas de braquages qui sont découverts, pendant les nuits, c’est la fête au village au lycée de  Fily Dabo Sissoko. Des jeunes gens escalades les murs  pour des paries de jambes très souvent dans les classes. Des élèves témoignent avoir plusieurs fois vus des traces de fesses sur les bancs.  Le lycée Fily Dabo Fily  est bâti sur une superficie de plus de trois hectares et, c’est une réalité, il est impossible pour une seule personne d’en surveiller à la fois tous les recoins pendant la nuit.

Le lycée date de 1994. Les constructions sont de l’ingénierie classique avec des murs qui ne sont pas adéquats pour répondre au grand  banditisme de ces temps modernes. Face à cette situation, et l’école étant publique, il conviendrait, pour les plus hautes autorités, de revoir à la hausse la taille des murs de l’école ou d’accompagner l’administration de l’école à renforcer son système sécurité.

Djibril Samaké

 

Source: La Sirène

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