Drame à Niono : Le ministre de la sécurité comme ‘‘seul responsable’’

Nulle intention  de cautionner l’attitude fort condamnable de la jeunesse de Niono, mais ce drame n’allait  pas avoir lieu  si le ministère de tutelle, celui de la sécurité et de la protection civile,  avait été vigilant et prendre certaines précautions.

Le défunt commissaire Issiaka Tounkara

C’est  sous pression de la même population de Niono que le défunt commissaire  Issiaka Tounkara (paix à son âme) y  avait été chassé  en Août dernier. Alors l’intérim était assuré son adjoint en commun accord avec la population et  le conseil communal qui n’ont  pas été  informés du retour du défunt commissaire dans la ville, a-t-on appris.

L’honorable Oumar Mariko était présent à une  conférence de presse organisée  aujourd’hui (vendredi 20 septembre) par le syndicat  de police tendance APN (Alliance pour la Police Nationale). La situation à Niono y a été abordée.

L’honorable Oumar Mariko met en cause  la démarche entreprise par le ministre Salif Traoré pour  le retour à Niono du défunt commissaire : ‘‘Dans cette situation, il fallait d’abord une médiation et réconcilier la population   et le commissaire avant son retour’’, a indiqué Oumar Mariko ajoutant  que le conseil  communal a appris l’arrivée du commissaire  au même titre que la population qui l’a lunché à mort.

En ce qui concerne  le retour du commissaire, les responsables du syndicat APN, toujours lors de la conférence de presse, ont dit avoir échangé avec le ministre de tutelle sur la question après  les tristes évènements.  A leurs dires, le ministre leur a fait savoir que l’autorité de l’Etat devait s’assumer  et que le fait de chasser un commissaire est un  acte  à ne pas encourager. Vrai. Et, s’interroge-t-on,   pourquoi le ministre  de la sécurité et de la protection civile n’a pas pris des précautions pour sécuriser le  commissaire dont la présence était contestée ?

Selon les responsables du syndicat  APN, le seul responsable de cette situation est le ministre de la sécurité et de la protection civile et disent-ils, sous d’autres  cieux il aurait dû être demis ou rendre sa démission.

Outre le commissaire Issiaka Tounkara, un civil est mort dans les manifestations du jeudi 19 septembre à Niono. Après les évènements, l’arrestation  de présumés auteurs de ce drame a été signalé.

Source: 223infos

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