Désintox: le temps de la chienlit

Entre la convocation annulée du Mollah DICKO et le délire généralisé y subséquent, avec un cynisme proportionnellement inverse à son patriotisme, poussé par un élan populiste, le Barbu national se glisse, éructe son anti-pouvoirisme infâme. Du foutage de gueule absolu accoré au n’importe-quoi-isme.

 

Face à l’INTOX de destruction massive, nous vous proposons la DÉSINTOX de construction massive.

Lisez les croustillantes PÉPITES de la semaine

Le sycophante

INTOX

Dans un simulacre de plaidoyer en faveur de l’Imam Mahmoud DICKO accusé d’avoir tenu des propos conspirationnistes et convoqués au Tribunal de la Commune V pour être entendu sur la question, Iblissa lui pose le baiser de Judas : « dans le même discours, il a essayé de se corriger, la balance étant la justice, le juge doit savoir que la parole peut lui échapper ».

DÉSINTOX

Sacré Barbu qui joue des coudes et de mains pour paraître à la tête de la procession des situationnistes éculés. Quand on ne peut mobiliser que deux présidents de minuscules partis politiques pour exprimer son opposition à la tenue des élections législatives (tout en étant paradoxalement candidat), la marée humaine drainée par la convocation du Mollah DICKO est forcément une tribune inespérée pour seriner ses idées toxiques. C’est la seule motivation de l’immersion du Barbu national parmi les disciplines de l’Imam, parmi les enseignants manifestants pour l’application de l’article 39 de la Loi N° 2018-007 du 18 janvier 2018, Portant Statut du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire de l’Enseignement fondamental et de l’Éducation préscolaire et spéciale. Il en était de même, lors de la conférence de presse organisée par le Procureur du Pôle économique et financier où il a été question du dossier Bakary TOGOLA.

Il faut dire que si le Barbu national n’a jamais obtenu de prix de médecine, et pour cause, il semble par contre voguer dans le firmament de la récupération des grandes théories politiques. Quoi ! Il faut bien se donner les moyens de son arnaque intellectuelle et de la manipulation idéologique. Et il le fait avec de la maestria. Donc, en se précipitant dans les parages du Tribunal de la Commune V, et en s’affichant ostentatoirement, ce mardi, il chapardait celle du grand Louis XIV : ‘’tout l’art de la politique est de se servir des conjectures’’. Des fantassins fanatisés de l’Imam, des enseignants déglingués, des badauds sans perspectives, des commerçants escagassés par le marasme économique ; voilà le cocktail explosif réceptif à toutes les inepties et à toutes les sérénades qu’il draguait.

Le Barbu décidément a le flair politique aiguisé. Tellement aiguisé qu’il embrasse pour mieux trahir. Ne dit-on pas qu’on n’est jamais mieux trahi que par les siens ? Parce que le talk-show de cet ouvrier de la 25e heure, en fait de plaidoyer, n’est qu’un réquisitoire tapageur contre l’Imam DICKO qui cherche à se tirer désespérément de la mauvaise passe dans laquelle il s’est fourré. Quand le cynisme le dispute à l’opportunisme ! Comme quoi Mazouz Hacène a raison sur toute la ligne en soutenant : ‘’quand un politique prononce son discours, tout le monde est convaincu sauf lui-même’’.        

L’homo coronavirus            

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Putschiste devant l’Éternel, le showman revient à la charge avec une perception aberrante de la chose politique : « si les Maliens pouvaient se mobiliser à l’appel du SADI, sans aiguille, sans munition, sans arme, nous allons mettre fin démocratiquement à ce régime (…) ».

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Ah, l’homo coronavirus ! Il faut être d’une bêtise crasse pour ne pas comprendre que les Maliens abreuvés de critiques outrancières et outrageuses, alimentés de démagogie, ne peuvent pas se mobiliser derrière des aventuriers anarchistes.

C’est connu que l’homo coronavirus est un adepte du battage médiatique et d’actions spectaculaires, entièrement préoccupé par la communication autour de son business qui gage sur pour rameuter des millions de Maliens. La visibilité, c’est le meilleur appel aux au ralliement conspirationniste possible. Il éructe son anti-pouvoirisme infâme à la face du monde qui ne s’en offusque pas outre mesure, parce que le sachant incapable de proposer des réponses socialement et politiquement ajustées au plus près des aspirations des populations. La seule réponse pouvant surgir de l’imagination débridée d’un factieux est un coup de force dit démocratique. Mais, j’hallucine ou quoi ! La démocratie est une émanation de la Cité, des hommes civilisés ; alors que le putsch renvoie à la jungle où la loi du plus fort est toujours la meilleure. Non Chetan, les Maliens sont civilisés pour se laisser claquemurer dans une tyrannie démocratique. La démocratie est consubstantielle des urnes pour accéder au pouvoir. Toute autre voie serait anti-démocratique. Eh oui ! L’obsession du pouvoir ravive la facette la plus exécrable de ce pouvoiriste attardé. Hissé au panthéon des acteurs du mouvement démocratique, voici le Barbu national qui sombre et se noie dans les caniveaux de la subversion, du complotisme. Quel tragique destin !

Le cabochard

INTOX

Selon le Barbu national, un rejeton de Hamidou DIABATE a marché à sa vue, en 1991, et ce dernier de s’exclamer : « tiens, MARIKO, en mars tout marche ».

DÉSINTOX

Du n’importe quoi ! La vérité est que l’enfant a été épouvanté à la vue de Chetan. La fillette a été tellement terrifiée qu’elle a tenté de piquer un sprint pour être hors de portée de cet être maléfique. C’est la totale ! Diable ! Même les enfants trouillotent que le Barbu national est un luciférien. La preuve ? Il extrapole les propos du Museau national pour les assortir de ses visées putschistes. C’est vrai, une révolution populaire a balayé GMT, en MARS 1991. Il en était un des acteurs. En MARS 2012, une révolte militaire a emporté un autre général, ATT. De nouveau, il était dans le coup foireux. Dans l’un comme dans l’autre cas, il en a tiré de substantiels dividendes ; même si dans les deux cas, il est resté sur sa faim. En 91 comme en 2012, ses plans ont été contrariés. Ce putschiste récidiviste n’a qu’une obsession : obtenir par l’instrumentalisation des masses ce qu’il ne peut obtenir par les urnes. Pas si bête, parce que de 92 à 2018, il bat le record des scores les plus riquiqui des candidats les plus cabochards. En MARS 2020, quand il croit tenir enfin son bonheur, il le broie sous la charge polluante de sa névrose. Oui, nous sommes en mars ; mais le rendez-vous pour Koulouba, c’était les 29 juillet et 12 août 2018. Le Barbu l’a manqué en raison de son score rachitique de 2,32% des suffrages valablement exprimés. De mal en pis quoi ! La confiance des électeurs envers ce Barbu national s’effrite ; elle tombe Charybde en Scylla. Ça aussi, il faut le dire.

Le cauteleux

INTOX

« Nous avons tout simplement proposé à IBK d’arrêter avec tout ce cinéma et prendre sa responsabilité de dissoudre l’Assemblée pour légiférer par ORDONNANCE ».

DÉSINTOX

En voici des âneries qu’on croyait reléguées dans le bazar des superstitions. Libre au Barbu national de prendre l’air du large. Mais, il convient de tracer les lignes du dangereux, du naïf ou de l’inacceptable, pour retrouver la boussole d’une grande stratégie. En suggérant, tel le Malin le fait pour pousser à consommer la pomme du Jardin d’Eden, de légiférer par Ordonnance, donc en faisant la promotion d’une hybridation démocratique, il se donne une fenêtre d’opportunité pour révolvériser le régime. N’est-ce pas ce satané député qui a mis au pilori ses collègues de l’Assemblée, parce que leur mandat ayant échu ils sont dans l’illégalité et l’illégitimité ? C’est vrai qu’il y avait beaucoup plus de bouffonnerie politique que de conviction dans sa mise en scène pompière. En effet, qu’a-t-il réellement fait de ses primes parlementaires, du véhicule de l’Assemblée pour son utilisation ? Le mystère reste entier environ 7 ans après les faits. La mythomanie congénitale sur fond de mégalomanie galopante de cet arriviste politique n’incitant pas particulièrement à donner un sou ses emphases.

Ainsi, le cacique, le légaliste dans la moelle putride, serait devenu un militant des compromis et des compromissions. C’est trop beau pour être vrai. Mais, il y a-t-il du vrai et du sincère en politique sous nos cieux ? Donc, le Barbu national a fait sienne cette réflexion de Ken Schoolland, dans Les aventures de Jonathan Gullible : ‘’la politique permet à tout le monde, même les meilleurs d’entre nous, de convoiter, mentir, voler et même tuer à l’occasion. Et nous pouvons cependant nous sentir bien en le faisant’’.

Mais, en face, le régime semble aussi avoir appris de Charles Maurras qui enseigne : ‘’il faut s’attendre à tout en politique, où tout est permis, sauf de se laisser surprendre’’.

INFO-MATIN

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