DEPRAVATIONS DE MŒURS SUR LES RESEAUX SOCIAUX : Le collectif des amazones ouvre le débat

La Pyramide de Souvenir a abrité le samedi 14 avril une conférence débat sur les thématiques, ‘’violence faite aux femmes dans le milieu des hôpitaux et les dépravations de mœurs sur les réseaux sociaux’’. Les débats on t été animés par Diakité Kadiatou Fofana, présidente du Collectif, Naba Traoré et les Dr Kassim Barry et Moumine Ballo.

La présidente du Collectif des Amazones, Diakité Kadiatou Fofana a rappelé ces mots de Ban Ki-moon « Il ya une vérité universelle applicable à tous les pays, cultures et communautés. La violence à l’égard des femmes n’est jamais acceptable, jamais excusable et jamais tolérable », pour appuyer ses propos sur les violences faites aux femmes dans les milieux hospitaliers au Mali. Ces violences sont entre autres, les harcèlements sexuels, le non-respect des pudeurs, des violences physiques, les négligences, et la corruption a cité la présidente à base d’une étude d’octobre 2015 au Mali.
« Comment faire, quand et qui doit faire quoi » ? A été la question de réflexion lancée par la présidente des amazones à propos des dépravations de mœurs qui se passe aujourd’hui sur les réseaux sociaux. A l’entendre, au lieu d’être un lieu d’information et de sensibilisation, les réseaux sociaux sont devenus des endroits où les gens exhibent leur nudité.
Sur cette question des réseaux sociaux, Fatoumata Touré représentante du Cafo (Coordination des associations féminines et organisations), a dénoncé le désengagement des parents à l’égard de l’éducation des enfants. A propos des milieux hospitaliers et leurs violences, elle a évoqué la question de la bonne formation et l’éducation à la déontologie médicale comme solution.
Des médecins étaient présents, Dr Moumine Ballo et Kassim Barry. Ils ont tous les deux reconnu quelques fautes qui incombent à un manque de formation à la déontologie mais, ont aussi soutenu des cas de patient qui corrompe, et même souvent agresse les médecins. Dr Ballo a invité au respect de la structure administrative et a conseillé des voies judicaires pour réparation de dommages.
« Nous comptons organiser des manifestations. Sensibiliser sur les violences faites aux femmes dans les milieux hospitaliers. Nous dirons non aux violences faites aux femmes et stop aux dépravations sur les réseaux sociaux », ont crié la présidente et sa collègue Naba traoré.

Koureichy Cissé (stagiaire)

Les Echos

Suivez-nous sur Facebook sur