Crise sociopolitique au Mali : la CNDH appelle les parties au dialogue

Dans une déclaration à la presse, le 17 juin, la Commission nationale des droits de l’homme du Mali (CNDH), par la voix de son président Aguibou Bouaré, tire la sonnette d’alarme sur la situation sociopolitique « préoccupante » du pays.

Pour prévenir une autre crise institutionnelle pouvant compromettre l’existence de l’Etat, la Commission nationale des droits de l’homme du Mali appelle au respect de la liberté constitutionnelle de manifester pacifiquement sans troubler l’ordre public.

La CNDH exhorte par ailleurs le gouvernement malien à prendre des dispositions « juridiques et institutionnelles » permettant aux populations une jouissance effective de leurs droits.

Toutefois, l’institution invite les organisateurs et les éventuels manifestants au respect de l’Etat de droit. Aussi, recommande-t-elle, l’observation des mesures de prévention contre la pandémie de Coronavirus.

La CNDH Mali prévient : « L’escalade de violences pourrait engendrer des troubles porteurs de violations et/ou d’abus des droits de l’homme».

Voilà pourquoi, elle encourage les parties prenantes à privilégier « les vertus du dialogue social en vue de la satisfaction de toute revendication, et préserver un climat de paix, gage de respect des droits de l’homme ».

L’organisation indépendante a également déploré les violations récurrentes des droits à la vie, à l’éducation, à la santé entre autres.

La prévention de la violation et la protection des droits de l’homme est une responsabilité partagée, martèle l’organisation.

Pour rappel, la Commission nationale des droits de l’homme a été créée en 2016. Elle a pour missions, la promotion et la protection des droits de l’homme ainsi que la prévention de la torture et autres traitements inhumains ou dégradants.

Aly Bocoum

Source: Bamakonews

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