Calvaire des représentants de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions : Les syndicats des administrateurs civils grincent les dents !

Au sortir de la réunion extraordinaire tenue le 22 juin dernier portant sur les conditions sécuritaires des représentants de l’Etat, les  Comités Exécutifs Nationaux du Syndicat Autonome des Administrateurs Civils (SYNAC) et du Syndicat Libre des Travailleurs du Ministère de l’Administration Territoriale (SYLTMAT), ont porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que les représentants de l’Etat font objet d’intimidations, d’enlèvements, de menaces  et même  de mort dans l’exercice de leur fonction.

Dans un communiqué commun, les deux secrétaires généraux, Olivier Traoré et Ousmane Christian Diarra ont  rappelé  que le devoir de l’Etat à l’égard de ses représentants conformément, aux dispositions des articles 73 et 74 de l’Ordonnance n°2018-0018/P-RM du 31 juillet 2018 portant statut du corps préfectoral est  de protéger ses représentants contre les attaques dont ils peuvent faire l’objet dans l’exercice de leur fonction.

Pour ces deux responsables de syndicats, il a été  constaté une dégradation de la situation sécuritaire des représentants de l’Etat, cela malgré la déclaration  du 18 juin 2018 et le communiqué conjoint n°001/CEN-SYNAC-SYLTMAT du 18 juin 2019.

D’après eux, au regard de l’ampleur de ces menaces et attaques ciblées contre les représentants de l’Etat,  en attendant l’application des points d’accord du procès-verbal de conciliation du 26 mai 2020, les CEN-SYNAC et SYLTMAT demandent aux  représentants de l’Etat qui sont en insécurité  de  rejoindre les localités sécurisées les plus proches.

Les deux secrétaires généraux invitent ses  militants  à la responsabilité individuelle et collective  face aux enlèvements. De plus, ils ont condamné avec fermeté, les actes d’enlèvements, dont ont été victimes  les sous-préfets de Hombori,  Tilemsi, de Farako,  du préfet de Gourma-Rharous, du sous-préfet central de Diré et le sous-préfet  de Dangha.

Par Fatoumata Coulibaly

Source: Journal le Sursaut-Mali

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