Bétisier : Violences universitaires : un anachronisme programmatique

Alors que le Gouvernement s’essaie à un feu d’artifice, de tous les artifices pour faire du bouc émissaire de la violence dans l’espace scolaire et universitaire, si utile, le paravent de son attentisme, l’euphorie de la bronca faite aux autorités de la Transition pour une mise à la disposition des Forces Armées Malienne (FAMa) des moyens roulants de combat et d’armes collectives et individuelles tourne au désappointement, par une révélation fracassante, du côté de l’Union nationale des travailleurs du Mali, sans ménagement, l’on cloue le bec aux ouvriers de la 25e heure. C’est la substance de votre BÊTISIER du jour.

 

Violences universitaires : un anachronisme programmatique

Un Gouvernement de transition chronophage qui agite à la gueule des bledards les ingrédients du cocktail spécial de son surplace mortifère qui s’essaie à un feu d’artifice, de tous les artifices pour faire de ce bouc émissaire si utile le paravent de son attentisme
Selon les écrivassiers de sa suprême primatoriale : ‘’le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Moctar Ouane, a présidé ce vendredi 27 novembre 2020, une réunion de concertation sur la feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations du Forum national sur la violence en milieu universitaire et son plan d’actions’’.
Nom d’un serpent de sonnettes ! Les dieux sont tombés sur la tête dans le bled trépignant de refondation. L’enseignement supérieur qui est le foyer de la violence est scotché parce que ses profs sont en grève. La priorité la plus pressante devrait être de les ramener dans les amphis. Mais, au lieu d’un mitraillage de fulgurances, on nous ramène au bas des pâquerettes par une désopilante inversion de l’échelle des valeurs et des priorités. Ça, c’est vraiment naze, un désastre qui met dans un état de sidération. Or, le temps, c’est important pour s’offrir le luxe de prendre son temps. Dix-huit mois, moins deux, il en reste seize. Ce morceau de temps là n’est pas extensible à souhait. Comme on le dit, ‘’le temps est plus précieux que l’argent. Vous pouvez gagner des millions en une journée, mais jamais plus de 24 heures dans une journée’’. Donc, pendant que le vacarme résonne de mille incantations çà et là, il serait impératif de se retrousser les manches hic et nunc pour faire face à l’urgence. Point besoin de dessiner l’effarant panorama du bled aujourd’hui pour s’en convaincre.
Sauf, bien sûr hold-up, dribble magistral du peuple malien par remise des trente-six lunes ; une idée combattue et battue par qui on sait. Ce serait d’ailleurs le piège en eau trouble. Pourquoi ? Mais simplement parce que les temps ont changé. Cet affligeant spectacle déjà vu sous le chapiteau imposé aux pauvres hères ne fait plus florès ; on ne permet plus à la soldatesque de s’éterniser au pouvoir au risque de s’y incruster et de le confisquer, parce que ce nectar-là enivre absolument. Adieu la démocratie si chèrement acquise. Autre temps autre mœurs.
Ah j’oubliais ! Il peut y avoir des prestidigitateurs, très habiles, qui chercheront toujours à vendre la martingale de la procuration en nommant un garçon de ménage pour faire le ménage après le passage de témoin. Jacta est. Vivement le Mali kura en situation de stagnation indiscontinue !

Source : INFO-MATIN

Suivez-nous sur Facebook sur