Bavure policière à Kayes: Un flic tire à bout portant sur un motocycliste

Tout est parti le lundi soir aux environs de 21h quand un jeune sur une moto en empruntant une voix avec la façon de la jeunesse actuelle dénommée “mal vie” à été stoppé par un Policier du nom de sergent Thomas Diarra. Très irrité, le flic qui sortait de l’Hôtel ‘’le Cocotier’’ a arrêté le jeune homme et lui a tiré une balle dans la tête comme dans un film hollywoodien. Et cela après que le garçon n’a pas obtempéré à l’ordre de lui remettre la clé de l’engin à deux roues. Du coup, le jeune garçon du nom de Seyba Tamboura, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’écroule avec son engin à deux roues et ses camarades accourent. Il est transporté d’urgence à l’hôpital mais c’est déjà trop tard car il est mort sur le coup.

 

La nouvelle s’est vite répandu dans la ville de Kayes comme une traîné de cannelle. Et la jeunesse de la Cité des rails, en a déjà trop sur le cœur, face au comportement excessif des policiers surtout pendant le couvre-feu et autres rackettes. Le Directeur régional de la Police de Kayes a lancé un message radio d’excuse et annonce que l’agent est en prison et qu’il sera radié et jugé.

Mais, les jeunes s’en prennent à tout sur leur passage. La mobilisation des policiers a nouveau pour gazer les manifestants irrités a mis le feu aux poudres. Cette scène va durer jusqu’à 3h du matin où les policiers en manque de gaz lacrymogènes tiraient à balles réelles pour disperser les manifestants.

À en croire des sources, le bilan serait sans appel : des observateurs auraient compté dans les rues 6 corps de manifestants et plusieurs autres blessés dans les hôpitaux. Plusieurs policiers seraient aussi blessés.

Selon des sources sur place, hier mardi au matin à 8h, la tension était toujours vive à Kayes ville et les jeunes étaient encore déterminés à en découdre avec les policiers.  Le feu couve sous la cendre et l’enterrement des 7 jeunes s’organiseraient.

Le lien social semble définitivement coupé entre la police et les populations de Kayes. À  suivre.

A. Diallo   

SourceNouveau Réveil

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