Association des cameramen professionnels du Mali : RÉORGANISER ET VALORISER LE MÉTIER DE CADREUR

L’Association des cameramen professionnels du Mali a procédé, samedi dernier à la Maison de la presse, au lancement de ses activités. Présidée par le secrétaire général du ministère de l’Économie numérique et de la Communication, Cheick Oumar Maïga, cette rencontre a enregistré la présence du président de ladite association, Adama Diarra et de son président d’honneur, Modibo Souaré, non moins directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM).

 

Intervenant pour situer l’évènement dans son contexte, Adama Diarra a précisé que les cadreurs maliens entendent, en se regroupant, apporter leur contribution à l’épanouissement de la communauté. C’est dans la perspective de la mise en œuvre de cette volonté, a-t-il poursuivi, qu’il a été envisagé un cadre fédérateur d’initiatives à même de créer une synergie dans la solidarité, capable de se mettre à l’écoute des sages et des anciens du métier pour la sauvegarde et le raffermissement de l’identité des professionnels de l’image. «Dans une dynamique de développement participatif, les cadreurs professionnels du Mali veulent s’investir au quotidien pour faire de leur profession un corps de métier respectable à travers l’élaboration d’une charte de droit et devoir du cadreur professionnel», a conclu le président de l’Association des cameramen professionnels du Mali.

De son côté, le président d’honneur de l’ACPM a insisté sur l’intérêt de la création d’une telle association pour la revalorisation du métier de cadreur. Modibo Souaré a salué leur initiative et remercié les membres de l’association pour la confiance placée en sa personne.
Parlant de la profession, M. Souaré expliquera que le métier de cadreur ne saurait jamais être une banalité, car l’image est le moyen de communication le plus complet. «De nos jours, l’influence des avancées technologiques impacte négativement le métier de cadreur, pour la simple raison que le matériel technique performant est facilement accessible à tous et n’importe qui peut s’improviser caméraman», a-t-il déploré.
Pour lui, cette démarche visant à réorganiser et professionnaliser le métier de cadreur est louable et salutaire. «Faisons en sorte que la profession de cameramen soit revalorisée pour que la corporation puisse retrouver son lustre d’autan. Que la profession soit l’un des métiers les plus beaux au monde et que le professionnel du secteur puisse vivre de son métier», a plaidé le directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali.
Tout en les exhortant à approcher leur structure faîtière qui est l’Union nationale des cinéastes du Mali, regroupant en son sein tous les techniciens du cinéma et de l’audiovisuel du Mali, y compris les vidéastes, M. Souaré a assuré que l’accompagnement du CNCM ne fera pas défaut aux actions des professionnels de l’image.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et de la Communication a salué l’ACPM d’avoir été inclusive, en associant tous les cameramen du Mali. Cheick Oumar Maïga a assuré de l’accompagnement de son département qui ne ménagera aucun effort pour soutenir les initiatives et les actions des professionnels de l’image dans l’atteinte des objectifs qu’ils se sont fixés. Il a ajouté que son département répondra aussi à toutes les requêtes de l’association avec la plus grande diligence.

Abdoul Karim  COULIBALY

L’Essor

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