Assistance humanitaire au Mali : Difficile mobilisation des ressources

C’est l’alerte faite par le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). En dépit des fonds mobilisés, il existe de nombreux besoins de financement. Ce, pour apporter une assistance à toutes les personnes vulnérables dans un contexte caractérisé par l’accroissement des besoins humanitaires dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la malnutrition.

Selon les indications  des experts humanitaires d’OCHA, au 3 juillet, 35 pour cent du financement requis par la communauté humanitaire au début de l’année avait été mobilisé, soit 92 millions de dollars sur 263 millions recherchés. Ce niveau de financement ne permet pas d’apporter une assistance à toutes les personnes vulnérables dans un contexte caractérisé par l’accroissement des besoins humanitaires dans les secteurs de la sécurité alimentaire et de la malnutrition.
« Actuellement, sur les sept secteurs de l’assistance humanitaire intégrés dans le plan de réponse humanitaire, seuls deux (santé 33 pour cent et nutrition 29 pour cent) sont financés à plus de 20 pour cent selon le service de suivi financier (FTS) géré par OCHA ».précisent-ils.
Toutefois, ils  font savoir  que FTS ne reflète pas tous les financements alloués aux projets figurant dans le plan de réponse humanitaire du fait du déficit de communication sur l’acquisition des fonds par les organisations récipiendaires.
Par ailleurs, ces experts informent que la nouvelle allocation CERF est de 7 millions de dollars pour le Mali. Selon eux, le Fonds central d’interventions d’urgence (CERF en anglais) des Nations Unies finance de nouveaux projets au Mali pour près de 7 millions de dollars. « Cette contribution qui est  issue de la fenêtre des subventions d’interventions rapides, servira à financer des projets dans les secteurs de la santé, de la nutrition, de la sécurité alimentaire et de la restauration des moyens de subsistance en faveur des personnes affectées par la crise agro-pastorale de cette année », défaillent-ils.
Enfin, ils indiquent que les projets seront mis en œuvre par la FAO, l’OMS, le PAM et l’UNICEF, en collaboration, avec leurs partenaires d’exécution.

Mahamane Maïga 

Lejecom

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