Assimi Goïta à l’école de Bagadadji : « ces actions vont compléter celle menée par le gouvernement »

Dans le cadre de la célébration de l’an 1 de la deuxième phase de la transition, le colonel Assimi Goïta a inauguré, ce mardi 07 juin, le 200e forage d’eau issu de ses œuvres sociales. A l’école de la République de Bagadadji, il a procédé aussi à la remise solennelle d’autres matériels. Compte-rendu.

Ce mardi matin, la place Palestine, communément appelée « Rail Da » à Bamako, connaît un calme inhabituel. Pour cause : tous les asphaltes quittant le Parc national jusqu’à l’Assemblée Nationale sont bloqués par des hommes en treillis. C’est pour la visite du président de la transition dans la plus vieille école de la capitale malienne, l’école de la République de Bagadadji. Pour l’inauguration du 200ème forage issu de ses œuvres sociales et la remise solennelle des matériels roulants à la Fédération malienne des Associations de Personnes Handicapées.

Quatre mini-bus et un pickup ont été remis solennellement par le colonel Assimi Goïta à cette fédération des associations de personnes handicapées et à l’Office National des Pupilles de la République. Le centre de santé de référence de la commune IV, le centre hospitalier universitaire de Kati, l’institut national de santé publique ont reçu, pour leur part, des groupes électrogènes.

«Lorsque nous étions sur le théâtre des opérations »

Ces œuvres sociales sont issues du fonds de souveraineté du président de la transition. L’inauguration de ce 200ème forages à l’école de la République de Bagadadji coïncide avec l’an 1 de la deuxième phase de la transition malienne. A l’en croire, cette initiative est pensée pour soulager le besoin d’eaux chez les couches les plus vulnérables du pays.

En une année, plusieurs localités du pays ont bénéficié de ces œuvres sociales. Il explique le bien-fondé de cette initiative : « Lorsque nous étions sur le théâtre des opérations, le Président du CNT [Conseil national de transition] et moi-même [Assimi Goïta], lorsqu’on faisait des patrouilles, nous avons vu des villages abandonnés à eux-mêmes et sans assistance. Souvent sans assistance aussi sur le plan alimentaire ».Il ajoute :« Aux regards de toutes ces expériences, nous avons décidé d’apporter notre contribution à nos populations. Et toutes ces actions vont compléter celle menée par le gouvernement ».

Mohamed Camara

Source: Sahel Tribune
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