Amicale des «Diawambe» de Ségou : LE NOUVEAU PRÉSIDENT S’APPELLE MAMA YARA

Le bureau régional de l’amicale des «Diawambe du Mali» a été mis en place samedi. L’événement a eu pour cadre la salle de conférence de la chambre de commerce de Ségou. Il était présidé par le secrétaire général du bureau national, Youssouf Bathily. A l’issue des travaux, c’est Mama Yara qui a été élu à la tête de l’Amicale à Ségou pour un mandat de 5 ans.

Après son élection, le tout nouveau président a promis de créer et d’entretenir un climat de fraternité, de solidarité et d’entraide au sein de la communauté «Diawambe» de Ségou et du Mali. Son premier combat, dit-il, sera de tout faire pour l’application du code de conduite élaboré par l’amicale pour sauvegarder l’identité culturelle de la communauté «Diawambe». Ce code de conduite propose des normes par rapport aux fiançailles, aux mariages, aux baptêmes et décès. Par exemple pour le mariage, le code abolit tout cortège quelque soit sa forme, les soirées récréatives ne sont pas permises etc. A cet effet, indique le tout nouveau président, un comité sera mis en place pour suivre l’application du code de conduite.

Lors de cette rencontre, le secrétaire général du bureau national, Youssouf Bathily, a expliqué la nécessité pour les «Diawambes» de se réunir afin de promouvoir et de valoriser leur culture. Il est aussi question d’aider et d’assister les couches les plus démunies au sein de leur communauté. Bref, l’amicale entend travailler afin de contribuer au développement économique, social et culturel de notre pays. Comme pour faire la promotion de l’amicale, le secrétaire général du bureau national a précisé que la porte est ouverte à tous les «Diawambe» à condition d’avoir la carte de membre.

L’association qui se veut apolitique entend, par ailleurs, organiser des conférences, colloques, symposiums pour débattre sur des sujets d’intérêt général pour leur communauté et pour le Mali. Des cadres de réflexions, dira Youssouf Bathily, seront organisés pour proposer des solutions aux défis auxquels notre pays est confronté  et la communauté «Diawando» en particulier. L’association se propose aussi d’éditer et de publier des ouvrages et revues se rapportant à la culture et à l’histoire des «Diawambe».

Mariam A. TRAORÉ

AMAP-Ségou

Source: Essor

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