Agence de gestion du marché central à poissons de Bamako : LE DÉFI DE LA QUALITÉ ET DE LA BONNE CONSERVATION

Les administrateurs de l’Agence de gestion du marché central à poissons de Bamako (AGMCPB) ont tenu hier, au siège dudit marché, les 6è et 7è sessions ordinaires du conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture était présidée par la présidente directrice générale de l’AGMCPB, Diawara Aïssata Hamata Touré. Son adjoint, Boureima Traoré ainsi que les autres administrateurs ont pris part à ces sessions.
À l’ordre du jour, étaient inscrits l’examen et l’adoption du procès-verbal et les points d’exécution des recommandations du dernier conseil d’administration, le rapport d’activités annuel 2018 et le projet de budget 2019.

À l’ouverture des travaux, la PDG de l’AGMCPB a indiqué que les sessions s’inscrivent dans le contexte socio-politique difficile de notre pays. Elle a rappelé que la situation de la campagne de pêche au Mali en 2017-2018 a été caractérisée par un climat sécuritaire particulièrement pénible pour certaines parties du territoire. C’est pourquoi, dira-t-elle, il est urgent que l’agence s’attaque à l’épineux problème de transfert des mareyeurs et mareyeuses au sein du marché. « C’est dans ce cadre que l’entretien, le fonctionnement et le développement de la filière pêche et aquacole seront assurés », a-t-elle ajouté.
elle a souligné que le marché central doit relever un défi majeur qui est de satisfaire l’autosuffisance alimentaire de la population en matière de qualité du poisson et de bonne conservation hygiénique, d’où la nécessité d’assurer une chaîne de froid. «Aujourd’hui, les femmes fumeuses de poisson travaillent sur place. Nous souhaitons vivement que cela soit un signal fort pour que les autres acteurs de la profession nous rejoignent dans un bref délai », a-t-elle insisté.

Concernant les états financiers de l’agence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre, elle a révélé que l’établissement et la révision comptable ont consisté en la collecte des pièces comptables de base, la révision de la saisie des pièces comptables, la mise à jour du grand-livre et de la balance. Cette opération a également concerné les contrôles de concordance et de sincérité des soldes des comptes ainsi que les redressements nécessaires.

En effet, les états financiers 2018 font apparaître un total bilan de 5,504 milliards de Fcfa et une situation de trésorerie excédentaire de 126,672 millions de Fcfa.
Pour la PDG, il est impérieux que l’État prenne toutes les dispositions nécessaires pour rendre opérationnel effectivement ce marché. Mme Diawara Aïssata Hamata Touré a, par ailleurs, remercié le Japon, pour avoir formé 110 acteurs et actrices de cette filière sur les bonnes pratiques d’hygiène et 39 en techniques de fumage.

Mohamed Z.  DIAWARA

L’Essor

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