A ton appel de Macron !

Emmanuel Macron a conditionné, mercredi, le maintien de l’opération française Barkhane dans le Sahel à une clarification des pays du G5 Sahel concernant la présence militaire de la France dans la région sur fond de «mouvements anti-français». Cette sortie du Président de la République française a fâché plus d’un Africain sur la toile. Les internautes pensent que le Président MACRON fait un chantage aux présidents africains impliqués dans le G5 sahel pour entamer une vraie lutte anti terroristes dans le Sahel. Certains iront même plus lion en pensant que le Président Macron n’a aucun respect pour les chefs d’Etat africains pour les avoir convoqués de cette manière, qu’ils jugent peu respectueuse. Votre Facebookan du jour !

 

Thierno Oumar Barry : Emmanuel Macron aux pays du Sahel : J’attends des cinq Etats membres du G5 Sahel qu’ils clarifient et formalisent leur demande à l’égard de la France et de la Communauté internationale. Souhaitent-ils notre présence? Ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions.

Patriote-patriote : Malmené par ses pairs Trump et Erdogan lors du sommet de l’Otan, Macron s’en prend à ses pairs des pays du Sahel. Il n’est un secret pour personne que toute cette tragédie qui se passe au Sahel est la conséquence directe de la politique cynique et subversive de la France envers les pays africains. Tout a commencé par la destruction de la Libye, la promesse faite aux Touaregs du Mali pour la création de leur Etat au nord Mali, en contrepartie de leur désengagement du conflit libyen, l’interdiction à l’armée malienne de prendre pied à Kidal avec l’intervention Serval, la résurrection du MNLA. C’est un secret de polichinelle que Kidal est l’incubateur des terroristes. C’est à Kidal que se planifient les attaques et c’est de là-bas que partent les attaques. Le Président du Niger l’a confirmé. Mr Macron, les Maliens ont salué l’intervention française, ils mesurent à sa juste valeur l’aide des autres pays dans la lutte contre le terrorisme, mais ils exigent une sincérité et un réel engagement de nos partenaires au côté de l’Etat malien, sans ambiguïté aucune. Serval est venu pour aider le Mali à recouvrer le contrôle total de son territoire, mais nous voyons le contraire. Le MNLA a été ressuscité, Kidal lui a été offert et hors de contrôle du Mali avec la bénédiction de la France. L’un des points fondamentaux de l’Accord d’Alger est le désarmement préalable des rebelles et leur cantonnement, cela n’a pas été fait. Et toute cette tragédie que vit le sahel aujourd’hui est KIDAL. Les Maliens ne veulent pas un désengagement de Barkhane, mais l’accomplissement des engagements pris quand ils sont intervenus. Dans le cas contraire, pliez bagages.
Abdou Keita : Il voulait l’aide de l’Otan qui n’est pas possible sans l’accord de ses pairs, or il y a des slogans antis français dont ils se méfient.
Mamadou DIARRA : Macron, le Tartuffe en chef est fâché, et même très fâché. La raison de sa colère : les Peuples Souverains du Mali et du Sahel ont découvert le pot aux roses, cachotteries et autres tartufferies qu’il commet à travers son armée. Les Peuples du Mali et du Sahel ont exprimé leur raz-le- bol face à la supercherie française, et Macron s’est fâché. Il demande des comptes aux cinq Chefs d’État du Sahel, lors d’une réunion qu’il convoque pour le 16 décembre prochain à Pau. Le lieu de la convocation est symbolique pour le Tartuffe en Chef, puisque c’est à Pau que se trouve le régiment qui a payé le plus lourd tribut lors du crash d’hélicoptère du 25 novembre dernier (7 victimes sur 13). Cela fait injure aux 150 militaires maliens tombés en un mois. Les Termes de la convocation sont tout aussi blessants pour nous autres Sahéliens, puisque Macron somme en quelque sorte les 5 damnés de la terre, pardon les 5 Chefs d’État du Sahel de s’expliquer sur la montée du sentiment anti-français dans leurs pays respectifs, et de clarifier leur position par rapport à la présence des soldats français au Sahel. Clarifications pour clarifications. La rencontre du 16 décembre à Pau doit être l’occasion idéale pour les 5 chefs d’État du Sahel d’être les hérauts de leurs peuples respectifs auprès de la France, de faire remonter a Macron les doutes, les suspicions, les récriminations, les indignations et la colère des Peuples du Sahel contre toutes les cachotteries et autres tartufferies de l’armée au Sahel. Le Tartuffe en Chef et son pays doivent eux aussi s’expliquer et clarifier leur position le 16 décembre prochain à Pau. Soit ils agissent pour la paix, la stabilité et l’unité du Mali, ou ils foutent le camp du Sahel. Soit l’armée française collabore sincèrement et loyalement avec les FAMa, sans cachotteries ni tartufferies, ou elle déguerpit de chez nous. Les 5 damnés de la terre doivent avoir les nerfs solides pour cracher à la figure de Macron les vérités émanant de leurs Peuples respectifs.

Karamôko : Donc, le gouverneur central demande aux gouverneurs sous régionaux de clarifier leurs besoins et demandes. Mettront-ils l’indépendance et la souveraineté de leurs régions respectives, en mettant en avant les composants de ces différentes régions que sont les peuples ? Nous, peuples du Sahel, attendons impatiemment la réponse de nos chef d’État qui sont d’ailleurs appelés à faire le choix entre la politique néocolonialiste française et leur souveraineté.

Amadou MAIGA : Un enfant convoque ses pères à un sommet bizarre pour s’expliquer. C’est le monde à l’envers ! En Afrique, un tel enfant mérite une belle correction au fouet. Sira-Missa Doumbia au sujet de l’invitation de Macron aux Présidents africains.

Mohamed Idoumou Kounta : C’est le président de la République française. C’est pas un enfant continuez vos railleries à la con, vous verrez l’histoire ne tolère guère tout garçon quel qu’en soit son âge est un homme à part entier.

Issa Mamourou Coulibaly : C’est vrai que l’Occident fait de notre pauvreté son chou gras en nous imposant son dicta. Nous avons très souvent à choisir entre deux maux. Sans l’intervention de la France à Kona que serions-nous devenus? Après cette intervention, les conditions de dépendance se sont accrues. Que Dieu sauve notre pays.

Mamadou Lamine Sogoba : Comme il sait que ces présidents ne peuvent pas dire non, c’est pourquoi ils les appellent comme ses petits frères. Ce qu’on doit faire maintenant, nous allons parler à la place du Président IBK. Que tous les Maliens sortent le 15 pour dire qu’ils ne veuilent pas voir la France ici.

Papa Nambala Diawara Emmanuel Macron envahit par l’émotion devant l’auguste assemblée de ces superpuissances du monde envoie un message au G5 sahel ‘’ Ecoutez …je vous demande de venir me voir le 16 décembre prochain à Pau…On va tirer les choses au clair (….)’’, la France reste au Sahel ou la France se retire du Sahel avec la communauté internationale. Il invite les chefs d’état africains du Sahel à apporter leur réponse.

Boubacar Païtao : Revenons sur terre, le plus Français des présidents africains et le plus gaulois des Français ne peut que se soumettre aux diktats de son président, le jeune Macron. Donc, ne soyez pas surpris si le Mali a un accord à vie avec la France esclavagiste.

Master Soumi : Si c’est la France qui demande à nos présidents de clarifier leurs positions, alors nous avons le droit de nous poser les questions suivantes :
Qu’est-ce que ceux-ci nous cachent depuis belle lurette ? Cette invitation qui sonne comme une convocation est-elle une usurpation de responsabilité ou inversement de rôle ? Sinon, je pense que c’est à la France de clarifier sa position considérée comme ambiguë depuis un moment en changeant sa manière de faire ou plier ses bagages. La situation sécuritaire du Mali se dégrade dangereusement depuis quelques années malgré leur présence avec tous les moyens adéquats. La France doit prendre au sérieux le sentiment de rejet, de contestation et de dénonciation du peuple malien à son égard, car il est légitime. La France doit savoir que le peuple malien n’est pas ingrat, car nous avons applaudi et salué son intervention en 2013.Vivement le grand déballage le 16 décembre à PAU pour édifier l’opinion.

Papa Nambala Diawara : Macron, c’est à toi de clarifier la position de la France. L’avenir du monde se joue au Sahel. Ce n’est pas le Mali seul qui va disparaitre en cas d’envahissement du Sahel.

Boubacar Karamoko COULIBALY: Sans prétention, encore moins par forfanterie, tout en pesant mes mots ou même tout en les cherchant; je voudrais respectueusement dire aux autorités françaises que c’est du côté du Mali seul que la présence militaire française pose problème à une partie de son opinion.
Ceci n’est donc pas d’un commun partage avec les opinions de tous les pays membres du G5 Sahel. Du reste Barkhane et sa mission n’ont t- elles pas précédé le G5 Sahel ?
Et surtout, mais vraiment, je voudrais respectueusement vous dire que le malaise de Bamako vous est parvenu sous un prisme déformant.
Car, il s’agit moins de la présence militaire française sur nos sols que l’ambiguïté reprochée à l’action politique du gouvernement français au sujet de Kidal par les missions militaires Serval et Barkhane interposées.
À la minute, que dis-je, à la seconde où la France par le retrait de sa protection à la CMA, permettra aux pouvoirs publics maliens, l’État malien de prendre pied à Kidal, vous verrez que le malentendu, le seul malentendu qui existe avec cette opinion publique malienne sera très, très, très vite dissipé.
Monsieur le Président Macron, il n’y a aucun problème entre les deux peuples.
Aucun Français, je dis bien aucun Français, n’a jusqu’ici été pris pour cible dans le cadre de cette manifestation bruyante, mais pacifique.
Attention donc à ne pas se tromper de paradigme.
Mais si votre conviction est que l’intérêt de la France et de l’Europe réside dans le départ desdits soldats de nos contrées, alors retirez-vous. Nous ferons dignement face à notre destin.
Cependant, je regrette que sur la question, l’émotion soit devenue Hélène en lieu et place de l’analyse logique de la situation. Je regrette aussi le ton comminatoire par lequel nos chefs sont convoqués à Pau ce 14 Décembre pour aller s’entendre interpeller.
Sachons raison garder de part et d’autre.

Le Malien pur-sang : Ah! Monsieur, vous aviez invités les cinq Présidents le16 décembre prochain pour une réponse claire. Sachant bien qu’ils ne pourront pas vous la donner. Car, pour la plupart, leurs intérêts sont en jeu. Nous, Peuple digne d’Afrique, nous vous sollicitons de venir en aide sans condition comme nos Grand Parents l’ont fait pour vous, en défendant la France dans un passé très récent, puisque cela ne date pas 10 siècles. D’après vous-même, la France n’a pas d’ami, mais plutôt des intérêts. Alors, si vous venez en Afrique pour des intérêts quelconques sachant que nous ne voulons plus de vous, nous, nous considérerons que cette guerre nous est imposée pour pilier notre sous-sol. Autre chose, si la France ne veut plus venir en aide sans ses intérêts qu’elle reste chez elle et qu’elle ferme toutes ses sociétés sur notre sol.

Source : Info-Matin

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