1ère édition de ‘’Une vie, une expérience’’ de l’ASSEP : Ramata Dia, une icône de la presse malienne!

Le concept se nomme : « une vie, une expérience ». Il est initié par l’Association des Éditeurs de Presse Privée (ASSEP) pour permettre à la nouvelle génération de journalistes de s’imprégner du parcours des anciens pour en faire des modèles à suivre.Pour ce premier numéro, tenu le samedi 3 novembre au siège de l’organisation, l’invitée-vedette était la promotrice de la Radio Guintan, Mme Ramata Dia, une pionnière de la presse privée malienne. Elle avait à ses côtés le président de l’ASSEP, Bassidiki Touré et Mamadou Dabo, un doyen de la presse écrite malienne.

Elu le 14 juillet dernier par la majorité des directeurs de publication, le nouveau bureau de l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) a déjà commencé la mise en œuvre de son plan d’actions.

Le premier acte a porté sur la relance de l’évènement ‘’Une vie, une expérience’’. Sous le format d’une conférence-débat, ce concept consiste à donner la parole aux doyens et doyennes de la presse afin que ceux-ci partagent leurs expériences avec les plus jeunes.

« Une vie, une expérience est et restera le cadre formel pour les journalistes de profiter davantage de l’expertise des précurseurs de la presse malienne que sont leurs doyens » a déclaré le président Touré à l’entame dans son intervention.

Cependant, très humble et surtout attaché au respect de ceux-là, qui l’ont précédé dans le métier du journalisme, Bassidiki a rendu un vibrant hommage aux doyens de la presse malienne dans le cadre de l’avènement de la promotion de ce métier.

Avant de terminer, le nouveau président de l’ASSEP a invité les jeunes journalistes venus nombreux de s’abreuver à la bonne source à rester concentrés sur la conférence en vue de tirer le meilleur profit de ce partage d’expérience.

Dans son exposé, sans langue de bois, la promotrice de la Radio Guintan dira que le journalisme est un métier très difficile. D’où la raison, d’inviter les jeunes journalistes à la rigueur dans le travail. Cependant, dit-elle, un journaliste doit toujours, lire, bien s’informer, s’assurer que toutes ses informations avant publication soient vérifiées et d’éviter la complaisance.

D’après elle, il existe un fossé considérable entre les journalistes d’hier et ceux d’aujourd’hui. De nos jours, dit-elle, avec les nouveaux médias le canal classique de transmission du message a changé.

Selon elle, ce changement est dû au fait que certains journalistes utilisent des informations sur les réseaux sociaux, les traite sans pour autant chercher à se renseigner sur la crédibilité de la source. « Les choses ont beaucoup changé dans ce métier, mais l’espoir est permis » a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, elle a saisi l’occasion pour lancer un cri de cœur par rapport à la disparition du journaliste Birama Touré, depuis deux ans.  « Birama Touré faisait tout simplement son travail, notamment chercher de l’information, la traiter et la diffuser » a-t-elle déclaré, tout en regrettant son enlèvement suivi de sa disparition. Selon elle, Birama Touré était tout simplement dans le cadre de l’exercice de sa profession.

Par Fatoumata Coulibaly

LE SURSAUT

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