“Vous allez tous mourir, le covid-19 ne discrimine personne”

A peine six milliards annoncés pour lutter contre le Corona virus qu’on en parle plus. Le fils d’un ministre très actif arrive d’un voyage de Paris par un vol Air France. Il est ensuite placé en quarantaine dans un hôtel de Bamako. Mais Monsieur le ministre est un grand ministre qui a la mesure de son pouvoir. Après un coup de fil de son fils, il se dépêche à l’hôtel et fait valoir son pouvoir pour le faire sortir de là. Quelques jours plus-tard le fils se met à tousser. Son père le conduit à l’hôpital. Au cours du diagnostic le médecin lui demande s’il a récemment effectué un voyage en Europe il dit non; il lui demande ensuite si il a été en contact avec une personne revenant de l’Europe il dit non. Bref il nie tout en bloc. Le médecin conclut à une simple toux et fait des prescriptions…

 

Deux jours plus tard il retourne à l’hôpital avec un état plus préoccupant; son père l’y accompagne. Il est prélevé pour quelques examens de routine et on l’hospitalise. Les résultats des prélèvements s’avèrent négatifs. Mais on ne lui a pas fait de prélèvement pour le test du covid-19 parce que l’on ne doit pas douter du fils du ministre, le point focal des analyses est réservé aux plus pauvres. On soupçonne cependant qu’il en soit infecté car présentant tous les symptômes. On lui repose les questions au sujet de son contact avec l’extérieur ou avec toute personne venant de là il nie tout à nouveau. Son état se dégrade; on l’amène en soin intensif pour le placer sous assistance respiratoire. L’enfant béni fond en larme et supplie, dans un dernier souffle, que l’on sauve sa vie et celle de son père ministre. Il passe aux aveux. L’hôpital qui l’a accueillie saisit alors l’organe chargé du covid-19.

Pendant qu’ils attendent l’ambulance le grand ministre qui toussait et cachait son état fait une détresse respiratoire. Il est avec son fils et sans sa femme conduit d’urgence à l’urgence. Ils mourront successivement d’un jour à l’autre en laissant derrière eux plusieurs potentielles victimes allant du personnel hospitalier à leurs familles, leurs amis qui sans soupçon avaient été en contact avec eux. Ces attitudes irresponsables ne vous épargneront pas. Dénoncez dans votre entourage tous ceux qui ont fui la quarantaine au lieu de les « protéger » bêtement. Il y va de votre vie!!! Restez chez vous, Lavez-vous les mains régulièrement, Refusez les visites, Soyez attentifs à votre corps. Bana koum bè ka fissa ni bana fourakè yé. « Mieux vaut prévenir que guérir »

Source : Le poing

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