Combat contre l’interdiction du mariage des filles : LE MALI FÉLICITÉ À NIAMEY PAR LES PARTENAIRES

Notre pays a réussi à réduire de plus de 12 % le taux de filles mariées avant l’âge de 18 ans, a témoigné  le représentant de la Banque africaine de développement (BAD)

La première Dame du Mali, Mme Keïta Aminata Maïga, présidente de l’ONG AGIR, a pris part aux côtés des autres épouses des chefs d’Etat de l’espace Cedeao, le 7 juillet 2019, au panel de haut niveau organisé par Dr Lalla Malika Issoufou, première Dame du Niger, présidente de la Fondation Tattati Iyali.
Le panel était organisé en partenariat avec la Commission de la Cedeao, le gouvernement du Niger, Plan International, l’UNFPA, l’Unicef, le Pnud, Save The Children, le Fonds mondial, entre autres.
Les statistiques révélées par les conférenciers démontrent que 40% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans avec de fortes disparités dans les différents pays. Toute chose qui entrave leur développement personnel et le développement de leurs pays respectifs. Toujours selon les mêmes conférenciers, 18% des filles mariées dans la précocité ne peuvent pas aller à l’école pour jouer leur rôle.
Dans son intervention, le représentant de la BAD a félicité la présence dans la salle de la première Dame du Mali, Mme Keïta Aminata Maïga, pour son engagement constant à lutter contre le mariage précoce des filles. «Je suis ravi de la présence de la première Dame du Mali ici dans cette salle. Nous félicitons le Mali pour ses progrès enregistrés dans le cadre de la sensibilisation et de la lutte contre le mariage de l’enfant. Aujourd’hui, le Mali a réussi à réduire de plus de 12% le taux de filles mariées avant l’âge de 18 ans», a-t-il précisé. Les conférenciers ont, dans leurs différents plaidoyers, salué les gouvernements de la Cedeao dans leurs efforts pour la scolarisation des filles. Ils ont exhorté les dirigeants de la Communauté à intégrer un cadre législatif contre le fléau, à engranger d’autres étapes dans la prise en charge de la scolarisation des filles, à impliquer activement les chefs religieux et coutumiers, la société civile…
Dans son plaidoyer, le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat de la Cedeao, Issoufi Mahamadou, venu soutenir les premières Dames,  a déclaré : «Notre objectif est l’autonomisation de la femme et nous soutiendrons et accompagnerons les premières Dames dans leur plaidoyer et leur appel de Niamey dans ce sens. Je salue et remercie les chefs coutumiers et religieux pour leur rôle capital dans le combat contre le mariage de l’enfant. Avec tous, nous y arriverons».
L’objet principal de cette rencontre des premières Dames, qui a mobilisé de nombreuses personnalités dans un hôtel de Niamey, était de renforcer à travers leur engagement, leur leadership, leur sens élevé de la sensibilisation, du lobbying et du plaidoyer, la promotion de la scolarisation de la jeune fille, la fin du mariage précoce des enfants et le soutien à l’autonomisation de la femme
A la fin de la session, la première Dame du Mali, Keïta Aminata Maïga, a donné lecture de l’Appel des premières Dames de la Cedeao pour la promotion de la scolarisation de la jeune fille et contre le mariage précoce. Cet appel est un cri de cœur pour le maintien  à l’école de la jeune fille, moyen efficace pour lutter contre le mariage précoce.
Cet appel a déjà reçu un écho favorable auprès du président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.

Source : Cabinet de la Première Dame du Mali

Source: L’Essor- Mali

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