Lutte contre les maladies en Afrique de l’Ouest: des systèmes de surveillance renforcés

Dans le cadre de son programme de renforcement des système de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest, le Comité national de pilotage du projet régional a tenu, hier lundi 11 mars 2019, à l’hôtel Radisson de Bamako, sa première rencontre.

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, le Dr Mama COUMARE, en présence de plusieurs autres responsables du secteur de la santé.

La rencontre de Bamako avait à son ordre du jour : Présenter du projet REDISSE, discuter et valider les activités proposées par les structures techniques chargées de la mise en œuvre du projet pour 2019, (PTAB 2019) et les questions diverses.

En effet, ce projet vise à renforcer les capacités intersectorielles nationales et régionales pour une surveillance collaborative de la maladie et la préparation aux épidémies en Afrique de l’Ouest, en jugulant les faiblesses des systèmes sanitaires humain et animal qui entravent la surveillance et ripostes efficaces des maladies, et en cas d’urgence, apporter une réponse immédiate efficace à ladite urgence.

Il ressort de la présentation faite par certains responsables que le projet REDISSE comprend 5 composantes : C1: Surveillance et Information sanitaire ; C2: Renforcement des capacités des laboratoires ; C3: Préparation et réponse aux urgences ; C4 : Gestion des ressources humaines pour une surveillance efficace de la maladie et la préparation aux épidémies ; et enfin C5 : renforcement des capacités institutionnelles, gestion des projets, coordination et plaidoyer.

Financée par la Banque mondiale, la phase 2016-2023 de ce projet couvre les 15 pays de la CEDEAO plus la Mauritanie.

Par ailleurs, trois pays à savoir : la Guinée, le Sénégal et la Sierra Léone seront couverts par la première phase des travaux du projet.

Quant à la seconde phase du projet, elle prendra en charge quatre pays que sont : le Nigeria, la Guinée-Bissau, le Liberia et le Togo.

La troisième partie concerne les pays comme le Benin, le Niger, le Mali, la Guinée-Bissau et le Liberia.

Pour le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, le renforcement du système de surveillance des maladies est un défi à relever.

Pour le Dr Mama COUMARE, c’est ensemble que l’Afrique qui remportera la victoire de cette surveillance des maladies.

Il a profité de l’occasion, pour remercier la Banque mondiale ainsi que les autres partenaires techniques et financiers pour leur bonne collaboration dans le domaine de la santé.

Plusieurs organisations et institutions sous régionales et internationales interviennent dans la mise en œuvre du projet dans des domaines relevant de leurs compétences respectives avérées et reconnues au niveau international. Il s’agit de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour les questions relatives à la surveillance intégrée des maladies et la riposte (SMIR) et à la règlementation sanitaire internationale (RSI) ; l’Organisation Internationale de la Santé Animale (OIE) et le Centre Régional de la Santé animale (CRSA) pour les questions relatives aux zoonoses et à la santé animale en général ; le Centre de Coopération Internationale pour la Santé et le Développement (CCISD) en ce qui concerne la mise en place et le renforcement des capacités des centres de surveillance épidémiologique ; la Fondation Mérieux pour les questions relatives au renforcement des capacités des laboratoires de district.

Par CHRISTELLE KONE

 

Source: info-matin

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