Débrayage dans les hôpitaux Les “bi-appartenant” réclament le paiement d’arriérés de 416 millions de F CFA

En raison de la non-satisfaction de cette revendication, le syndicat précise que cette grève de 72 heures sera suivie d’une grève illimitée à partir du lundi 9 septembre 2019. Pour le moment, juste le service minimum est assuré.

Les médecins de l’hôpital de Kati, du Centre National d’Odontologie et de Stomatologie(CNOS), du Centre National de lutte contre la Maladie (CNAM) et de l’Hôpital du Mali,   affiliés au Syndicat des Médecins du Mali (SYMEMA) sont en grève de 72 depuis le lundi 2 septembre. Les grévistes réclament le paiement des arriérés de leurs primes de « bi-appartenant  » d’un montant de 416 millions de F CFA.

Ce débrayage,  qui prend fin aujourd’hui, sera suivi d’une grevé illimitée à partir du lundi 9 septembre, nous a confié le Secrétaire général du Syndicat des Médecins du Mali (SYMEMA) de l’hôpital du Mali, Dr. Mahamadou Dama.

Selon lui, la situation a trop perduré, d’où la décision de cet arrêt de travail.  » C’est au moment où nous attendions le paiement de nos émoluments que nous avons reçu une lettre confidentielle du ministère de l’Economie et des finances exigeant l’abandon de 50% de nos arriérés. Nous réfutons cette proposition« , a-t-il clamé.

L’orateur a tenu rappeler qu’un accord avait été trouvé suite  à une première grève déclenchée il y a six mois. Et d’ajouter qu’ils avaient signé un protocole d’accord pour la résolution du problème. Pour lui,  » ce n’est pas à la dernière minute qu’on nous envoie une contre-proposition. Nous voulons le paiement intégral de nos arriérés. Sinon cette grève de 72 heures sera suivie un arrêt de travail illimité« , a-t-il averti.

Il est à rappeler que  les bi-appartenant travaillent au compte du ministère de l’Enseignement supérieur puis font des prestations de soins dans les structures dites Centre Hospitalier Universitaire. Pour les prestations, ces médecins reçoivent des indemnités dites  »émoluments » pour leur participation aux activités de soins cliniques et d’encadrement des étudiants.

R. Tembely

Source: l’Indépendant

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