32EME EDITION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE VIH ET LE SIDA : Le HCNLS fait le point

Dans le cadre de la célébration de la 32ème journée mondiale de la lutte contre le VIH/SIDA, le Haut conseil national de lutte contre le Sida (HCNLS) a tenu hier 3 décembre une conférence de presse. Le thème de l’édition 2020 est : « Défis et solutions en contexte de crise pour un Mali sans sida ». C’était sous la présidence du secrétaire exécutif du HCNLS, Pr. Moussa Adama Maïga et en présence des partenaires techniques et financiers.

 

L’objectif de cette rencontre avec la presse était de faire le point sur les résultats acquissent dans les activités menées par les acteurs dans la lutte contre le VIH/Sida, durant les trois dernières années (2017-2018-2019).

« À la veille de la session ordinaire au HCNLS et de la journée mondiale de lutte contre le Sida, le HCNLS doit informer le peuple malien sur les activités menées dans le cadre de la lutte contre le sida, les résultats atteints, les difficultés rencontrées, les défis attendus et les perspectives. Voilà pourquoi, nous avons pris cette initiative de rencontrer un certain nombre de partenaires dont la presse, la société civile et les partenaires techniques et financiers », a indiqué Pr. Moussa Adama Maïga.

Selon le secrétaire exécutif du HCNLS, depuis la création du Secrétariat exécutif du Haut conseil national de lutte contre le sida, le Mali a enregistré de bons résultats qui ont fait chuter le taux de séroprévalence de 1,7% en 2001 à 1,1% en 2013. En plus de ces progrès, grâce à l’appui de la communauté internationale, un autre résultat assez flatteur à savoir 35,3% en 2006 à 8,7% en 2017, a été obtenu, chez les professionnelles de sexe, foyer de la propagation du VIH.

Cependant, malgré ces réussites dans sa lutte contre le Sida, le HCNLS reste confronté à plusieurs difficultés.

Il s’agit, entre autres, de la non-systématisation du diagnostic précoce chez tous les enfants nés de mère séropositive, de la faiblesse du système de gestion des chaînes d’approvisionnement des stocks de réactifs et de médicaments occasionnant des ruptures fréquentes d’ARV et d’intrants pour le suivi des patients et autres problèmes de distribution.

A cela s’ajoutent, les difficultés d’accès aux services de prévention et de prise en charge dans les régions et dans les zones de conflit.

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