Visite de Moussa Mara en Chine : De nouvelles opportunités économiques en vue…

Le siège national du parti YELEMA « Le changement » a servi de cadre le jeudi 15 août 2019 à une conférence de presse qui avait pour  objectif de restituer la visite de Moussa Mara en Chine. Un séjour sur l’initiative de l’organisation privée Foundation of Global leadership. Il s’agit d’un voyage en vue d’ouvrir des opportunités économiques et de développement pour le Mali et toute l’Afrique.

 

Seul Africain  à prendre part à ce séjour en Chine entre le 7 et le 14 août 2019 en tant qu’ancien Premier ministre, le président du parti YELEMA « Le changement », Moussa Mara, a restitué, au siège de son parti, les points saillants de ce séjour en Chine.

Dans le cadre de sa politique de réformes économiques et d’ouverture, la Chine tend sa main au reste du monde,  notamment l’Europe et l’Afrique, a indiqué Moussa Mara. Elle tient à améliorer la connectivité des pays de ces continents afin d’accroitre les échanges et « créer de la prospérité partagée entre les nations. » Dans ce domaine, l’initiative évoquée est celle de la « ceinture et de la route » qui devra permettre d’améliorer la communication entre la chine et le reste du monde. Selon Moussa Mara, « cette initiative a pour ambition d’abolir la distance et le temps comme les télécommunications le font et de rendre les produits accessibles de part et d’autre du monde, à des coûts accessibles, contribuant à servir l’humanité ».

Durant ce séjour d’une semaine, l’ex-Premier ministre malien a pris part à plusieurs activités dont notamment le festival des marques chinoises qui est un lieu de présentation des produits fabriqués en Chine afin de changer les mentalités sur ces fabrications ; la rencontre avec des hommes d’affaires et des sociétés importantes souhaitant accroitre leur relation avec l’extérieur, y investir et développer des activités ; la participation de la réunion de haut niveau avec les autres anciens dirigeants qui examinent le projet de création d’un fonds et d’une banque de promotion des relations commerciales ; la participation à des rencontres relatives au concept de l’économie au service du bien-être ; la présentation à des groupes de sociétés des grands projets structurants du Mali ; etc.

Le candidat malheureux du YELEMA à la présidentielle de 2018 a vu dans toutes ces activités des opportunités économiques voire de développement pour le Mali. À s’en tenir à ses explications, il fera part des tenants et des aboutissants de ce projet de développement de la Chine aux autorités en charge, pour qu’elles évaluent elles-mêmes la portée et voir s’elles peuvent y adhérer ou non. Selon Mara, des acteurs se montrent déjà intéressés à cartographier entièrement le territoire malien « afin de déceler des indices de ressources potentielles ». Toute chose qui ne peut que faciliter, croit-il, « l’élaboration et l’évaluation des permis ». Ce n’est pas tout, un autre groupe serait intéressé « par l’exploitation des mines d’or ou d’autres métaux non ferreux ».Pour conclure, il invite : « Le Mali comme les autres pays africains doivent avoir une attention plus marquée sur la Chine et son évolution récente. Le pays ne doit plus être considéré comme un réalisateur de stades, de routes, de barrages, de ponts … Il doit être de plus en plus considéré comme un outil de développement économique et social pour le continent. »

Grâce à cette réforme politique chinoise, des entreprises de fabrication de marques chinoises pourront être installées au Mali.Des ouvertures qui contribueront à diminuer le taux de chômage, précise-t-il, et à accroitre les potentialités touristiques du pays ainsi que de son développement.

Une opportunité alors à saisir par les autorités maliennes et africaines pour une croissance économique durable afin de ressembler à l’Éthiopie qui a vite compris la nécessité de coopérer avec la Chine.

Fousseni TOGOLA

Source : Le Pays

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