Vendredi 19 juin 2020 : IBK a le choix entre la démission et la déchéance

Après une longue hibernation sur la Planète Mars ayant donné lieu à de nombreuses spéculations-supputations-rumeurs-commentaires sur sa fuite à Dubaï ou à son évacuation médicale à Paris, le Chef de l’État est apparu dimanche 14 juin 2020 pour s’adresser aux Maliens dont le courroux s’était exprimé dix jours plus tôt, le vendredi 05 juin 2020, sur la place de la République, lors d’une gigantesque démonstration de force au cours de laquelle l’ensemble des couches socioprofessionnelles et une pléthore de partis avaient exigé purement et simplement sa démission de la présidence de la République en lui fixant un ultimatum jusqu’à 18h.


Dans un discours insipide dénué de propositions concrètes, le Chef de l’État a feint le ton de la compassion : “J’ai suivi avec attention… J’ai entendu les colères et les cris. J’ai entendu les revendications et les interpellations. Chaque malien qui souffre ou qui manifeste, m’interpelle et mérite mon attention, car ma mission est de servir le Mali… “.

Question : pourquoi le Chef de l’État a-t-il attendu que des dizaines (voire des centaines) de milliers de Maliens descendent dans la rue pour exiger sa démission pour enfin entendre le cri du cœur de ses concitoyens et avoir de la compassion pour ceux-ci? La réponse ne fait l’ombre d’un doute. Habitué aux dépenses somptuaires, aux voyages incessants à bord d’un avion présidentiel aux conditions d’acquisition opaques, habitué à des louanges quotidiennes déclamées par une flopée de courtisans cyniques mue par l’appât du gain, le Chef de l’État ne pouvait guère se soucier guère des souffrances de son Peuple.

Il ne pouvait donc pas entendre la clameur populaire tant il est enivré par les ors et les délices que procure la fonction présidentielle. Aujourd’hui, le ras-bol populaire est à son paroxysme. L’heure est à la “Révolte des Masses”.

Ousmane Mohamed

Source : le Poing

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