SCRUTIN 2EME TOUR AU MALI : Institut Africa Solidarité (I.A.S) invite les parties prenantes à la sérénité

L’hôtel de l’Amitié a servi de cadre à une conférence de presse animée par le chef de la Mission d’observation électorale de l’Institut Africa Solidarité (I.A.S), M. Kodjo Agbeyome, ancien ministre togolais. Occasion pour lui de faire part des observations faites par son institut lors du scrutin, notamment en ces deux tours et de faire des recommandations à toutes les parties prenantes. C’était le mercredi dernier en présence de plusieurs grands cadres.

L’hôtel de l’Amitié de Bamako a abrité, hier mercredi 15 aout 2018, une grande conférence de presse animée par l’institut Africa Solidarite (I.A.S). Une conférence animée par le chef de mission dudit institut, M. Kodjo Agbeyome, ancien 1er ministre, président de l’Assemblée nationale, ministre de l’administration territoriale et de la sécurité togolaise. Cette conférence a offert l’occasion à cet homme politique togolais de faire part de leur observation du 1er et du 2ème tour de l’élection présidentielle de 2018 au Mali.

Selon le conférencier, le scrutin du 12 août dernier a été une élection satisfaisante, transparente et crédible car toutes les recommandations faites par les observateurs internationaux ont vu le jour. Il s’agit, notamment, précise-t-il, de la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, le déploiement de 36 000 hommes lors de ce scrutin qui a fait que beaucoup de bureaux de vote qui se trouvaient fermés lors du 1ertour ont été ouverts à l’occasion de ce second tour, martèle-t-il.

« Dans cette affaire, il y a un perdant et un gagnant, il faut que le perdant accepte sa défaite, sinon il n’y a eu aucune irrégularité et l’élection s’est passée dans la plus grande transparence partout où mon équipe et moi sommes passés », a-t-il tenu à préciser.

Aux dires du secrétaire exécutif de l’Institut Africa solidarité (IAS), M. Drissa Sanogo, aucun des deux candidats n’a gagné ou perdu.  Au contraire, c’est le Mali qui gagne donc l’avenir du Mali restera entre les mains de la jeunesse. Les deux finalistes doivent se donner la main pour éviter au Mali de tomber dans le chaos.

Cet institut n’a pas oublié de faire des recommandations à toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, les partis politiques, la société civile malienne et la presse.

Monsieur Kodjo invite le gouvernement malien à procéder à la distribution des cartes d’électeur et à l’affichage des listes électorales en un temps raisonnable avant le démarrage de la campagne électorale prochaine, de renforcer les capacités des membres chargés de l’administration électorale et des membres des bureaux de vote pour plus d’efficacité lors des scrutins à venir.

Il est recommandé aux partis politiques de poursuivre l’organisation des séminaires de sensibilisation de leurs militants sur la vertu de la paix et de la sécurité au Mali, à employer des moyens surtout pacifiques, le dialogue et de recourir à chaque fois que de besoin à la voie légale pour faire valoir leurs droits, recommande cet institut d’observation.

A la société civile de s’impliquer davantage à l’enracinement de la démocratie avec toute impartialité, en évitant une confusion de genre, invite l’I.AS. Aux citoyens maliens de cultiver le civisme, la culture de la tolérance et de la modération dans toute épreuve tout en ayant cette ouverture qui singularise le peuple malien, confie-t-il.

L’ancien ministre togolais implore la presse malienne de renforcer les capacités des hommes et femmes dans les médias pour une large diffusion des informations justes et crédibles au bénéfice du peuple malien.

Rappelons que l’Institut a sillonné deux régions plus le district de Bamako parmi les 10 régions du Mali, en déployant 20 observateurs durant le premier tour et 10 pendant le second.

Abdoul Ongoiba, stagiaire

Source: Le Pays

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