Santé et sécurité : la transition malienne donne un coup d’accélérateur au moral des troupes

À l’occasion de son 60e anniversaire, l’Armée malienne bénéficie d’un premier hôpital en son nom. La pose de la première pierre de ce joyau architectural a eu lieu le 20 janvier dernier.

Des militaires saints pour un pays plus sécurisé, doit-on dire. Situé à près de 20 km au sud de Bamako, la capitale malienne, Banankoro, dans la 2e région du pays (Koulikoro), verra bientôt ériger sur une superficie de 15 hectares, le premier hôpital militaire du Mali. Ce joyau, œuvre de la transition politique, sera bâti sur une surface totale d’environ 60 000 m² avec un grand mur de clôture.

La pose de la première pierre de cette infrastructure sanitaire a eu lieu, mercredi 20 janvier 2021, par le Vice-président de la Transition, Assimi Goïta. Une date assez symbolique pour le Mali, puisqu’il s’agit de la date anniversaire de la création de l’Armée nationale.

Structuration de l’hôpital

Cette infrastructure sanitaire offrira une capacité initiale de 279 lits pour permettre d’accueillir et de mieux traiter les blessés de guerre. Toute chose qui ne peut contribuer qu’à améliorer leur pronostic vital, de remonter leur moral dans le souci de leur donner plus de confiance pour aller au combat, au besoin, en faisant le sacrifice ultime.

Parmi les infrastructures à réaliser dans l’espace indiqué, on note un bâtiment R+2 pour les consultations externes de toutes les spécialités, un bloc d’hospitalisation de 180 lits, un bloc d’hospitalisation VIP de 32 lits, un bloc gynécologie-obstétrique avec 26 lits d’hospitalisation, un bloc d’analyses médicales ainsi qu’un bloc comprenant un service de réanimation de 12 lits, un service d’urgences médicales et chirurgicales, 48 appartements servant de logements d’astreints, etc.

Cette infrastructure est un tout et montre le souci pressant de Assimi Goïta et ses hommes pour le bien-être des militaires et par ricochet des Maliens. Car seul un militaire en bonne santé peut assurer pleinement sa fonction de protection et de sécurisation.

Une « politique de santé publique et militaire qui soit au service de tous » 

« Ce joyau architectural représente pour les FAMa, pour la Direction centrale des services de Santé des Armées une ambition, celle d’une politique de santé publique et militaire qui soit au service de tous », a laissé entendre le Colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, à l’occasion de cette cérémonie de pose de première pierre.

Quant au directeur central des Services de Santé des Armées, le Colonel-major Mohamed Alpha Diaw, celui-ci a fait comprendre qu’il s’agit d’une « vision du commandement de mettre à la disposition des militaires des infrastructures fonctionnelles, équipées disposant d’un personnel qualifié ».

Les travaux de construction de cette infrastructure sanitaire pour les militaires doivent se faire dans un délai de 24 mois, soit 2 ans. Cette initiative des autorités de la transition ne peut être que salutaire. Car de même que la bonne disposition du corps impacte positivement sur l’esprit, de même des militaires bien pris en charge sanitairement peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes pour protéger les citoyens et sécuriser tout le pays.

Bakary Fomba 

Source: Phileingora

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