Sans Tabou: Régime IBK : l’ère du grand déballage

Qu’est-ce qui arrive au pouvoir du président IBK plongé depuis des années dans une instabilité sans précédente due à l’insécurité et faisant face depuis quelques mois à un pernicieux virus qui plombe et sape tous ses efforts ? Loin des redondantes relative à la crise sécurité et sanitaire, très préoccupantes et qui devraient inciter à un sursaut national, le régime du président IBK a choisi le moment de purger ses comptes. Pardon, c’est le temps des règlements de comptes et de la guerre des clans. 

 

L’illustration honteuse a été offerte lors de la désignation du président de l’Assemblée nationale où l’on a assisté clairement à l’affrontement fratricide entre deux clans : celui honni par le président IBK et celui adoubé par lui. Il aura fallu l’arbitrage ultime du président IBK, comme le Salomon en son temps, pour éviter à son parti d’en venir aux mains. Le président IBK a imposé son choix à son parti et à sa majorité. Mais la moutarde a-t-elle vraiment pris ?

En attendant de voir l’évolution de la situation effervescente à l’Assemblée nationale, notamment la configuration des forces dans le bureau et les commissions, les partisans du président commencent déjà à se canarder pour les postes. 

Le Premier ministre le Dr Boubou Cissé qui entend « rempiler » à la Primature pour un bail ad vitam ad aeternam engage les hostilités contre le « PM Covid-20 » (Michel Sidibé), ainsi désigné par ses partisans pour l’activisme qu’il ne cesse de déployé sur le terrain selon eux en vue de chiper la place de leur patron. Le Ministre de la santé est traité, soupçonné par le Clan Boubou Cissé d’avoir orchestré contre le PM une campagne hostile de dénigrement dont l’objectif est de la démolir en le discréditant pour l’empêcher d’être reconduit.

En représailles par réseaux interposés, les partisans du ‘’PM COVID-20’’ ont levé le coin du voile sur ce qu’ils ont appelé un clan de prédateurs voraces et cupides à la tête de l’Etat qui fait main basse sur la république et les deniers de l’Etat. 

Dans un article publié sur les réseaux, les éminents membres de ce clan mafio-familial ont été dévoilés ainsi que leur parcours. 

En marge de cette guerre des titans, les ministres et autres cadres ministrables se livrent à des petits coups. Comme ce jeune prétentieux qui passe son temps à calomnier son ministre auprès du Clan présidentiel espérant le remplacer à son poste. Ce n’est pas tout, dans la majorité ça bouillonne aussi. Certains partis comme l’ASMA-CFP estimant avoir été payé en monnaie de singe lors des législatives ont décidé de régler leurs comptes avec ceux qui estiment tirer les marrons du feu. 

Le Général Moussa Diawara de la sécurité d’Etat qui en prend ainsi pour grade, traité au passage de général commerçant par les sbires de SBM, met ses services en branle pour faire comprendre à l’ancien Premier ministre dont il soupçonne le clan d’être derrière les attaques que c’est lui le patron désormais et qu’il a à l’œil tout le monde.

Jusqu’où ça ira          

Pourvu que la vérité d’hier soit ne pas celle d’aujourd’hui à savoir : lorsque le tam-tam s’emballe si ce n’est pas la fin de la fête c’est que le batteur est allé trop loin en déchirant le tam-tam : ni dounou goloba la, ni a bila touma te a fara touma do !

Alors chacun a intérêt dans Ibkland de savoir raison garder. 

Par Abdoulaye OUATTARA 

INFO-MATIN

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