Pour la tenue du scrutin présidentiel à la date du 29 juillet : L’opposition n’entend accorder aucun délai de grâce au pouvoir

L’échéance électorale du 29 juillet s’approche à grand pas.  La course contre la montre a déjà commencé pour le gouvernement dont les marges de manœuvres sont réduites au vu du délai qui est court. Car, l’opposition tient à ce scrutin comme la prunelle de ses yeux. Elle espère sortir  gagnante.

Reportera ou reportera pas la date du scrutin du 29 juillet prochain ? La question est tranchée par l’opposition qui n’entend accorder aucun délai de grâce au pouvoir pour la tenue de ce scrutin. Pour elle, il faut tenir cette élection coûte que coûte afin que le président qui sera élu sorte le pays de l’impasse actuelle. Malgré les assurances données par le pouvoir, les opposants somment le pouvoir à organiser cette élection à bonne date et dans des conditions idoines. Des pressions qui montrent à suffisance que la confiance s’est effritée entre le pouvoir et l’opposition. Le problème est d’autant crochu dans la mesure où la plupart des leaders politiques ont quitté le navire de la mouvance présidentielle pour se retrouver dans l’opposition. Pour ces derniers, il faut tourner la page du pouvoir IBK afin de remettre le pays sur les rails.

Face à la  détermination de l’opposition  à balayer le pouvoir en place et l’envie pour ce dernier à rester sur place, il y a des lignes à franchir. L’animosité entre candidats est à craindre lors des campagnes à venir. Car chaque  camp est décidé à passer en force. Ce qui fait dire les observateurs, que la présidentielle du 29 juillet prochain sera celle de toutes les inquiétudes. Des signes le montrent déjà avec les alliés d’hier devenus opposants aujourd’hui qui  affichent leur intention à finir  une fois pour tous avec le pouvoir IBK qu’ils  accusent de tous les noms d’oiseau. Pour eux, il est  à la base des souffrances du peuple malien. Il faut le faire partir à la faveur du scrutin de juillet prochain d’où leur pression au pouvoir à organiser ledit scrutin à bonne date.

Pour ce faire,  le pouvoir doit mettre rapidement en œuvre des mesures de sécurisation du pays. La priorité réside en cela et non à la précampagne engagée pour la réélection du président sortant. Eu égard de ces machinations et manœuvres, les populations craignent des effets de boomerang avec des élections bâclées aux conséquences  incalculables. Pour elles, le régime IBK doit sécuriser le pays pour que les élections présidentielles apaisées se tiennent.

 Alex

Le Démocrate

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