Plus de 80 000 personnes à l’investiture du président de l’URD : La Soumission du stade 26 mars à Soumi Champion

Devant plus de 80 000 personnes rassemblées au Stade du 26 mars de Bamako, Soumaïla Cissé, président et fondateur de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) et chef de file de l’opposition au Mali, a été investi samedi candidat à l’élection présidentielle de juillet 2018 par l’URD et la Plateforme d’Alliance « Ensemble, restaurons l’espoir », rassemblant une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations.

La cérémonie a débuté aux alentours de 15h, et s’est déroulée sous les yeux de nombreux  briscards  politiques à savoir, le président du chef de file de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo et sa femme , le chef de file de l’opposition burkinabè Zéphirin Diabré le président du PARENA Tiébilé Dramé, le président du PIDS, Daba Diawara, Mamadou Gaoussou Diarra, l’ancien Premier ministre Django Sissoko, Younoussi Touré, Pr Ali Nouhoum Diallo, Jeamille Bittar, Mohamed Salia Touré, Ras Bath et bien d’autres.

Arrivé sur les lieux, tout de blanc vêtu, sourire aux lèvres en compagnie de son épouse et de son artiste préféré Iba One, Soumi a fait son premier bain de foule avant de rejoindre la loge officielle, la satisfaction du candidat Soumaila Cissé se lisait sur le visage.

Après l’hymne du parti, le candidat Soumaïla Cissé s’est adressé à l’assistance en ces termes « désormais, c’est un contrat social qui nous unit, tout se fondera sur la base de la confiance, la transparence dans les cinq ans à venir.» Il promet de « restaurer » l’espoir dans le cœur des maliens : « Vous n’entendrez jamais dire que le fils de Soumaïla Cissé ou sa famille se mêlent à la gestion du pays » a indiqué le candidat Soumi. Cette fois-ci, notre victoire, la victoire du peuple ne sera pas arrachée, a insisté Soumi.

L’émotion était palpable dans les tribunes bondées. Dans un stade bouillonnant, après quatre heures d’attente, l’arrivée de Soumi Champion, debout sur sa voiture, le poing levé, a été triomphale, libératrice. Le rassemblement d’une nation pour une alternance.

La vedette du jour a ensuite fait le tour du stade sous la clameur de la population bamakoise, constituée de jeunes, de plus âgés ou des forces de l’ordre. La chair de poule, les larmes de joie et l’émotion étaient fortes que même les bouteilles d’eau à l’effigie du président de l’URD distribuées pour la circonstance, n’arrivaient pas à refroidir les ardeurs et tempéraments des fans, adeptes et sympathisants.

Un président célébré mais déjà la tête au travail ? En tout cas, dans son discours, Soumaïla Cissé a listé ses priorités en mettant l’accent sur le social en lançant un appel « au changement et à l’alternance pour sauver le Mali qui est au bord du chaos » en raison des violences terroristes et intra-communautaires dans le Nord et le Centre du pays et de l’incapacité du pouvoir actuel à rétablir la paix et la sécurité ces cinq dernières années.

 

Dans son allocution en bambara, il s’est également adressé à la jeunesse malienne et a promis de tout mettre en œuvre pour répondre au défi de l’emploi. Il s’est par ailleurs engagé à ce qu’aucun membre de sa famille ne tienne des postes officiels en cas de victoire à l’élection présidentielle de juillet 2018. Après l’hymne du parti, le candidat Soumaïla Cissé s’est adressé à l’assistance en ces termes « désormais, c’est un contrat social qui nous unit, tout se fondera sur la base de la confiance, la transparence dans les cinq ans à venir.» Il promet de « restaurer » l’espoir dans le cœur des maliens : « Vous n’entendrai jamais dire que le fils de Soumaïla Cissé ou sa famille se mêlent à la gestion du pays » a indiqué le candidat Soumi. Cette fois-ci, notre victoire, la victoire du peuple ne sera pas arrachée, a insisté Soumi.

Le projet du candidat Soumaïla Cissé « Ensemble, restaurons l’espoir » repose sur cinq piliers : la paix et la sécurité par le rétablissement de l’autorité de l’Etat, l’instauration d’un véritable dialogue entre tous les Maliens, la réforme de l’État pour qu’il soit au service des citoyens, la promotion des femmes et des jeunes et la construction d’une économie performante et solidaire.

« Tous ensemble, nous avons la force de refonder la Nation sur des valeurs solides : un État de droit garanti, une unité territoriale retrouvée, une lutte résolue contre la pauvreté et une exigence de solidarité entre tous les Maliens », explique par ailleurs Soumaïla Cissé. Je serai le Président de la refondation de l’État, de l’unité, de la réconciliation et de la concorde nationales. Je serai le Président de la transparence, de la loyauté, de la dignité et de la rigueur morale. »

Aussi, avec tact et diplomatie, le candidat poids lourd, vétéran de la politique malienneassure que : «La victoire est certaine personne ne peut en douter »Cette assurance, d’après Soumaïla Cissé, ne serait effective sans cette mise en garde : «Il n’y aura pas de fraude », avertit le candidat. «Il n’y aura pas de fraude parce que nous n’accepterons pas qu’il y ait des fraudes comme en 2013″, insiste-t-il, dans un tonnerre d’applaudissements.

Des lignes ont bougé, la capitale a senti l’intensité et l’intérêt d’une investiture où même le soleil ardent s’est éclipsé pour donner plus de confort et de fraicheur à la solennelle étape d’une croisade populaire. Déloger démocratiquement le pouvoir en place dont le chef de file qualifie la gestion de parenthèses à oublier : «l’heure du changement a commencé, la victoire est certaine grâce à votre engagement » a marteléNambayo Sanogo, le challenger de 2013. Il a invité les militants et sympathisants à la vigilance. Le candidat aux élections présidentielles Soumaïla Cissé a rassuré qu’il servira loyalement le peuple, son projet de société prendra en compte, confie-t-il, le problème d’emploi de la jeunesse et les aspirations profondes de la nation.

Cette cérémonie d’investiture du président de l’URD va-t-il écourter prématurément l’ère du président IBK en un seul mandat ? A voir la détermination d’un Soumi sous mission, son investiture marquée par une des rares démonstrations de force ouvre l’ère d’un nouveau Mali pointé vers le cap du changement.

Figaro mali 

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