MAMADOU IGOR DIARRA SUR LA PRESIDENTIELLE « Il y a des inquiétudes »

L’ancien ministre de l’Economie et de Finances Mamdou Igor Diarra était, lundi soir 30 avril 2018, sur la chaîne de télévision TV5 Monde où il a évoqué l’élection présidentielle. Pour lui ; son organisation suscite des inquiétudes, losque le gouvernement doit tout faire dans trois mois.

L’élection présidentielle est prévue pour le 29 juillet 2018, selon le calendrier du gouvernment. Cette date sera tenue ou non ? Son respect suscite des inquiétudes chez Mamadou Igor Diarra, ancien ministre de l’Economie et des Finances. Invité sur la chaïne TV5 Monde, l’auteur du livre « C’est possible au Mali », édité aux éditions Cherche Midi répondant à une question sur l’organisation de la présidetuielle en juillet a soulever quatre défis à relever par le gouvernement. « L’organisation d’une élection est un quadruple défi : financier, logistique, opérationnel et sécuritaire. Nous avons quelques soucis sur ces quatre pans. Nous souhaitons des élections, mais l’impréparation de ce scrutin pose les germes d’un certain nombre de crises qui peuvent être post-électorales. Cette année, nous avons une situation très intéressante, nous avons pour une fois, des hommes qui sont du secteur privé, qui sont également des ingénieurs de différents bords, de nouveaux politiques qui sont credibles. Je considère que je fais partie de ces nouveaux politiques », a indiqué M Diarra sans pour autant dire qu’il serait candidat. Du moins, à cette question, il poliment demander de réserver cette primeur pours ses compatriotes, les Maliennes et Maliens, ces associations, groupes de jeunes qui croient qu’il peut joeur un rôle important dans l’avenir du pays.
Dans son livre, Mamadou Igor Diarra revient sur la situation du pays à trois mois de l’élection présidentielle. Lui qui a été pendant un an ministre a dit sur le plateau que plusieurs profils de candidats à la présidentielle sont intéressants. Il a laissé sous entend, à demi-mot, qu’il pourrait être le candidat le plus crédible.

Denis Koné

les echos

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