Mali : liberté provisoire refusée à Amadou Haya Sanogo et ses compagnons

La chambre criminelle de la cour suprême du Mali a refusé la liberté provisoire à Amadou Haya Sanogo et ses compagnons ce 16 septembre au grand bonheur des familles des militaires bérets rouges tués suite aux évènement du contre coup d’État de 2012.

 

Ce 16 septembre, la chambre criminelle de la cour suprême du Mali, chargée de contrôle des juges d’instructions n’a pas donné un avis favorable à la demande de liberté provisoire pour Amadou Haya Sanogo, l’ancien chef de la junte militaire qui a renversé Amadou Toumani Touré, le 22 mars 2012. « Ce matin, nous avons siégé pour étudier la demande du recours de la mise en liberté de Amadou Haya Sanogo, mais cette demande a été rejetée », confie une source à la cour suprême de Bamako à Nord sud journal. « Nous avons déposé cette demande de mise en liberté il y a deux ans, juste après le procès à Sikasso », rappelle Me Harouna Toureh, l’un des avocats de Sanogo.

Si la nouvelle n’a pas réjoui les partisans de Amadou Haya Sanogo, les familles des victimes quant à elles sont content. « Nous suivons le dossier à la seconde prêt depuis le matin. je me réjouis de la nouvelle car Sanogo ne peut pas être libéré. Nous demandons la poursuite de son procès afin que nous récupérons le corps de nos fils et maris exécutés et faire notre deuil », explique à Nord sud journal, Madame Sagara Bintou Maiga, présidente de l’association des victimes.

Décidément l’arrivée du ministre Malick Alhousseini à la tête du ministère de la justice, les choses ont commencé à bouger. « Depuis l’arrivée de l’actuel ministre de la justice, Malick Alousseini, tous les dossiers sont rouverts, y compris celui d’Amadou Haya Sanogo », confie à Nord sud journal une autre source judiciaire à la cour d’appel de Bamako.

Les avocats de Sanogo ont déposé ce 16 septembre un nouveau recours pour demander l’annulation de la poursuite du procès de Sanogo.

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