Législatives: le Comité de pilotage à pied d’œuvre

Le ministre de l’Administration de la décentralisation, Boubacar Alpha BAH, a présidé ce jeudi 30 janvier 2020, les travaux de la première réunion du Comité de pilotage des élections législatives dans les locaux de son département. À l’ordre du jour de cette rencontre, les préparatifs de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, dont le premier tour est prévu pour le 29 mars 2020.

 

Crée sur décision du ministre de l’Administration territoriale et de décentralisation, en date du 10 janvier 2020, le Comité technique de pilotage des élections est une structure technique chargée d’assister le ministre en charge de l’organisation des élections dans ses tâches. Il s’agit de l’organisation technique et matérielle des opérations électorales relatives à l’élection des députés à l’Assemblée nationale, des conseillers des collectivités territoriales et au référendum.

À ce titre, il participe activement aux activités suivantes, à savoir : l’élaboration des procédures et actes visant à assurer la bonne organisation des élections et la régularité des opérations électorales ; la mobilisation des moyens humains, financiers et matériels nécessaires à la conduite du processus électoral ; la supervision et le contrôle des activités des autorités administratives.

Aussi, il est chargé de la conception et le suivi de la mise en œuvre des actions de formation destinées aux autorités administratives et aux agents électoraux ; la sensibilisation et la mobilisation des citoyens à l’occasion des différents scrutins ; l’acheminement du matériel et des documents électoraux. Par ailleurs, la conception, la programmation et le suivi des actions de formation ; l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication ; ainsi que toutes autres activités nécessitées par les circonstances sont au nombre des tâches assignées par le ministre aux membres du Comité de pilotage des élections de 2020.

Présidé par le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD), le Comité a pour vice-président le secrétaire général dudit ministère. Parmi les autres membres au niveau du MATD, il y a : le Chef de cabinet du ministère du MATD ; les conseillers techniques ; les chargées de mission, le Haut fonctionnaire de Défense du MATD. Aussi, le directeur général de l’Administration du territoire (DGAT) ; le Directeur général des collectivités territoriale (DGCT) ; le Directeur des finances et du matériel ; l’inspecteur en Chef de l’intérieur ; le Directeur du centre de traitement des données de l’état civil ; l’ingénieur informaticien en service au Secrétariat général du MATD ; le DGE ou son représentant.

En plus du MADT, les représentants de 9 autres départements ministériels sont également membres de ce Comité. Il s’agit : ministère de l’Économie et des Finances ; du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux ; du ministère de la Défense et des anciens Combattants ; du ministère de la Sécurité et de la Protection civile ; du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ; du ministère de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale ; du ministère de la Communication ; du ministère chargé des Réformes institutionnelles et des Relations avec la Société civile et du ministère des Maliens de l’Extérieur.

Selon le DGAT, Souleymane Amadou SANGARE, il s’agissait au cours de cette rencontre d’échanger sur les dispositions pratiques à prendre pour la bonne tenue des élections.

« Rien ne sera négligé pour réussir l’organisation de cette élection des députés à l’Assemblée nationale comme prescrit par la résolution n°1 du dialogue national inclusif », a-t-il rassuré.

À l’ouverture des travaux, le Chef du département, Boubacar Alpha BAH, a souligné que cette résolution du DNI est le fil conducteur du gouvernement pour l’organisation de ces élections. Il s’agit de faire en sorte que ces élections attendues par les citoyens maliens puissent se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Et cela eut égard à l’état de guerre dans lequel nous vivons.  Il s’agit, à son avis, de construire ensemble la confiance afin qu’au sortir de ces élections personne (perdant ou gagnant) ne puisse dire : ‘’on m’a triché’’.

Par Abdoulaye OUATTARA

INFO-MATIN

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