Le Mali sous IBK : Une république bananière

Le droit à l’éducation, non seulement constitutionnel mais aussi prévu à l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, est aujourd’hui violé. Et pour cause : la grève des enseignants, consécutivement à la non-application de l’article 39 de leur statut particulier.

Le Mali est devenu également un pays hostile à la mise en œuvre des recommandations de l’Unesco, lesquelles entendent faire de l’enseignement ” une profession de choix pour les jeunes “.

A quoi servent donc les élections législatives si l’Etat n’est pas en mesure d’appliquer les lois. Le Mali est le seul pays démocratique au monde où, en période de guerre,  on nomme un Premier ministre qui cumule le poste de chef du gouvernement et de ministère de l’Economie et des Finances. Ce faisant, il contrôle les ministres du gouvernement, gère 50 services techniques au moins et a sous son contrôle toutes les directions administratives et financières de tous les ministères.

La république bananière du Mali de IBK, n’ayant aucune solution à la crise, soustraite la sécurité du pays et décide d’organiser les élections législatives pendant que les militaires et les civils sont tués en longueur de journée. La préoccupation du pouvoir en place n’est pas de sauver le Mali, mais de sauvegarder les intérêts du président de la République.

Dans ce contexte, au lieu de crier aux alliances contre-nature, il faut dénoncer la prédation politique et l’insouciance du gouvernement en place. La République bananière, c’est aussi la volonté manifeste de soutenir la corruption, d’acheter des avions cloués au sol, pendant que le pays est en guerre. C’est surtout le détournement à ciel ouvert des 1230 milliards prévus pour la mise en œuvre de la loi d’orientation et de programmation militaire.

La République bananière, c’est aussi le fait de signer un traité de coopération en matière de défense qui maintient le Mali dans la colonisation militaire française. Ce, dans le but de se protéger d’un coup d’État militaire et ce faisant, permettre à la France de coloniser toute l’Afrique saharienne.

La République bananière, c’est la signature d’un accord d’Alger de partition du pays, sans consulter ni les députés ni le peuple.

En conclusion, dans une république bananière, il n’y a pas de démocratie, à fortiori penser à des alliances idéologiques.

Donnons-nous la main pour reconstruire notre pays, sinon dans ces conditions nous ne serons pas surpris d’une alliance entre Moussa Traoré et Alpha Oumar Konaré.

ASF

Source: Le Démocrate

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