Le CNSP et l’obligation d’ingérence électorale

Les élections générales de 2022 auront elles lieu à date ? Cette question taraude autant que la sincérité et l’impartialité des scrutins attendus avec beaucoup d’impatience par la classe politique.

 

Mais, malin qui peut parier sur une neutralité des tenants actuels du pouvoir. Pas seulement parce qu’ils sont courtisés de toutes parts par les différents protagonistes, mais aussi parce qu’il y a besoin vital de ne pas demeurer indifférents à l’issue des compétitions électorales.

Et pour cause, il y a l’équation d’amnistie des auteurs du coup de force contre IBK qui n’est pas une mince affaire d’autant qu’elle tient d’une autorité régulièrement élue et non de législateurs nommés ou désignés par les demandeurs.

Ce n’est pas tout. Il y a aussi ceux qui ont pris goût à la chose et qui seraient tentés de tirer les ficelles des futurs pouvoirs à défaut d’en être les principaux acteurs. Autant de facteurs qui devraient préfigurer une ingérence forcée de la junte dans le processus électoral en vue, lequel processus pourrait être ajournée aussi longtemps que n’auront pas été maîtrisés les leviers dont dépendent l’atteinte de leurs objectifs.

Source : Le Témoin

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