Lacement populaire de la plateforme du changement : Le putschiste Moussa Sinko Coulibaly à l’assaut de Koulouba

La plateforme  pour le changement, mouvement civilo-politique est porté sur les fonts baptismaux  sous le leadership du Général démissionnaire, Moussa Sinko  Coulibaly.

La cérémonie de lancement qui a enregistré la présence de dizaines de milliers de partisans et autres spectateurs s’est déroulée sur une place  publique à Magnambougou en commune VI du district de Bamako.

La symbolique du 20 janvier, date anniversaire de la fête de l’armée malienne a été choisie pour lancer ledit mouvement, dans l’espoir d’une victoire sans bavure à l’issue de l’élection présidentielle de juillet 2018 à l’image des victoires qu’a remportées et continue de remporter  l’armée nationale.

Devant son auditoire, le général putschiste  a dénoncé en des termes crus, les dérives du régime IBK qu’il qualifie de ‘’régime d’échec’’. Son diagnostic de la gouvernance du régime est sans appel : corruption, népotisme, clientélisme, mauvaise gouvernance  tant politique que financière.

Dans ce registre, le leader de la plateforme du changement a énuméré les scandales qui selon lui, ont marqué la gouvernance en quatre ans du locataire du Palais de Koulouba : sulfureuse acquisition de l’avion présidentiel,  délinquance  financière dans l’achat d’équipements militaires,  le scandale des engrais frelatés  entre autres.

Pour Moussa Sinko Coulibaly, l’alternance s’impose pour asseoir les bases  d’un développement  émergent à l’aune d’une gouvernance de justice sociale, d’équité et de transparence.

Pour ramer à contre-courant du régime d’IBK, l’école,  l’emploi de jeunes sans démagogie, les services sociaux de base entre autres sont au cœur du projet -Mali qui porte la plateforme du changement.

Le Général démissionnaire a lancé un appel pressant à tous ceux, sans exclusive qui sont décidés à s’engager, à œuvrer à l’avènement d’une ère de bonne gouvernance et de bonheur pour le peuple malien à le rejoindre.

En définitive, pour le fondateur de la plateforme du changement  et ancien ministre de l’administration territoriale, le président de la République  Ibrahim Boubacar Keita « n’est pas la solution». A cet égard selon lui, sa défaite est inexorable aux présidentielles.

Ce faisant, le putschiste qui se veut promoteur du changement  pour un Mali nouveau a annoncé l’avènement du changement  pour  juillet prochain,  le couronnement du combat qui commence avec le lancement de son mouvement.

Des observateurs de la scène politique, non partisans font un lien entre cette diatribe du Général putschiste qui a eu pour théâtre, un terrain public de Magnambougou en commune VI et la suspension du maire de ladite commune. A les croire, Alou Coulibaly, c’est le nom de l’édile, un militant URD et donc de l’opposition qui écope de trois mois de suspension est puni pour avoir  autorisé dans son ressort, la tenue de la cérémonie de lancement du mouvement  civilo-politique naissant. Moussa Sinko Coulibaly et les siens s’étaient vus refuser d’autres enceintes pour des raisons farfelues. Alors que les portes des mêmes enceintes avaient été ouvertes à d’autres citoyens, pas plus  méritants. En voici des attitudes qui font de la publicité. Les Maliens qui n’ont pas la mémoire sélective se souviennent que beaucoup de citoyens avaient pris fait et cause pour IBK injustement sorti de l’ADEMA pour lui barrer la route de Koulouba. Le Malien est sensible à l’injustice et cette attitude va renforcer, réconforter la position du putschiste. Les faits reprochés à M. Coulibaly ne datent pas de maintenant.

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Koladji Diallo

 

Source:  Mali Sadio

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