Hassane Sidibé, porte-étendard de Yelema en commune IV : « Je suis candidat pour servir ceux qui souffrent aujourd’hui »

Le colistier de Moussa Mara aux législatives du 29 mars sur la liste Yelema en commune IV du district de Bamako, Hassane Sidibé, se prononce sur le projet qu’il envisage mettre en œuvre au cas où ils seront à l’hémicycle. Lisez plutôt !

Le Prétoire : Qui est Hassane Sidibé ?

 Hassane Sidibé : Je suis Hassane Sidibé, je suis l’adjoint au maire chargé des Affaires foncières et domaniales de la mairie de la commune IV du district de Bamako. Je suis candidat aux législatives du 29 mars 2020 sur la liste Yelema, avec Moussa Mara, le Président du parti.

Qu’est-ce qui motive votre candidature ?

C’est pour pouvoir servir davantage ma commune, les sans voix, en un mot ceux qui souffrent aujourd’hui. Ma motivation est d’ordre social parce que je suis maire, j’ai eu à côtoyer la population. Je connais leurs souffrances et leur aspiration. C’est pourquoi nous voulons être leur porte-voix au niveau de l’Assemblée nationale pour aller lutter pour eux et leur garantir la prise en compte de leurs préoccupations.

Que proposez-vous aux populations ?

Cela fait sept ans que nous sommes dans la politique. Quand je dis la politique, il s’agit du développement social à travers des associations. Nous avons réalisé des dizaines de forages ; nous avons posé des actions de développement à travers des dons de sucre, de riz, de viande, des formations, créations d’emploi, de GIE pour les femmes et les jeunes. En un mot, il s’agit de la construction citoyenne. Ce que nous proposons aux populations, c’est que nous allons parler à leur place à l’Assemblée nationale. Nous avons un programme bien précis. Nous ne sommes pas des politiques de dernière minute. Nous avons proposé pas mal de projets sur lesquels nous allons passer notre mandat à l’Assemblée nationale. C’est la première fois, je pense, que les candidats renoncent à leur salaire au profit des populations. Nous allons créer une caisse de solidarité au niveau de la commune. Elle entre dans le cadre du développement local et la lutte contre la pauvreté. Nos salaires seront mis dans cette caisse et employés au service de la population. Mon colistier Moussa Mara et moi allons lutter contre la corruption, pour la dépolitisation de l’administration malienne. Le mérite doit aujourd’hui prendre le dessus sur le favoritisme. Nous allons lutter pour l’assainissement de notre commune. Tout le monde parle d’ordures, mais en réalité le fonctionnement de l’assainissement au niveau de notre commune n’est pas ce que nous souhaitons. Aujourd’hui, notre commune est confiée, tout Bamako d’ailleurs est confié à des étrangers. Les 9 milliards offerts à Ozone sont pour nous un gâchis parce que cette somme partagée, d’après nos calculs, chaque mairie pourrait avoir 125 millions de FCFA. Avec une telle somme, je pense que toutes les mairies peuvent organiser l’évacuation des ordures de leurs communes.

Quels sont vos atouts dans ces élections ?

Je dirai simplement notre passé. Dans le passé, on a travaillé. On a œuvré  dans le développement local. On a eu à faire des dons. Aujourd’hui notre passé est à notre actif. Notre passé parlera à notre place. Parmi tous les candidats, je pense que nous avons un programme cohérent, faisable. J’espère que la commune sera reconnaissante. Nous sommes les vecteurs de ceux qui souffrent, qui sont malades. Nous savons de quoi ils souffrent et nous sommes les mieux indiqués à apporter les solutions.

Qu’avez-vous comme conseils à votre électorat ?

Je lance un vibrant appel aux jeunes et femmes de la commune IV. Pour une fois, j’ose espérer que l’argent ne motivera pas les choix malencontreux. Les expériences des candidats doivent normalement parler à leur place. J’espère que les populations refuseront les billets de 2000 FCFA et de 5000 FCFA. Je lance un appel à la population de la commune IV de ne pas tomber dans la facilité avec des billets de banque et des propositions pour aller choisir de mauvais représentants à l’Assemblée nationale.

Réalisée par Bazoumana KANE 

Source: Le Prétoire

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