Festivités de l’Eid el fitr : Ce qu’il faut retenir de l’adresse à la nation d’IBK

Le chef de l’Etat a, comme dans son habitude, à l’occasion des festivités de l’Eid el fitr, adressé un message de meilleurs vœux à ses concitoyens le vendredi 23 mai 2020 au palais de Koulouba.

 

La tradition a donc été respectée. Comme cela a toujours été, le président Ibrahim Boubacar Keïta s’est adressé une fois de plus à son peuple dans un message livré sur les antennes de la télévision nationale.

 

Ce discours à la nation intervient dans un contexte de crise sanitaire liée au Covid-19  et sécuritaire. Les grognes sociales  sont de plus en plus nombreuses, les manifestations  à Kayes et à Sikasso ont mis à nu le degré de colère chez les populations.  Dans son adresse, le président a, d’abord, rappelé qu’après  un mois de jeûne, de recueillement et de prières, la communauté musulmane célébrera l’Eid el fitr. C’est donc pour lui  l’occasion d’adresser, avant toute chose, ses vœux de bonheur et de santé à tous les musulmans : « Puissent nos supplications tout au long du mois béni de ramadan qui se termine conforter notre pays dans sa marche résolue vers la paix, la sécurité, l’unité et le développement. Je voudrais ensuite avoir une pensée pieuse pour tous nos morts avant de formuler des vœux de prompt rétablissement pour nos malades. »

Pour lui, face à la gravité du moment, chaque maliennes et maliens devraient se mobiliser pour faire face à la pandémie du coronavirus : «  Vous savez, puisque vous la vivez, la gravité du moment pour notre pays qui, outre l’insécurité dans certaines de nos régions, fait face à la pandémie du coronavirus. Plus que jamais, nous devons nous mobiliser contre ce fléau qui existe et qui cause des dégâts énormes. Par le port du masque et par les règles d’hygiène élémentaires nous pouvons cependant lui barrer la route. Levons-nous pour ce faire. »

Pour finir, le chef de l’État a évoqué sa grande tristesse face à l’enlèvement du chef de fil de l’opposition il y’a deux mois et reste toujours entre les mains des ravisseurs non encore identifiés : « Je ne saurai terminer sans un mot à l’endroit de mon bien-aimé cadet Soumaila Cisse. Qu’elle est grande ma tristesse en le sachant aux mains de ses ravisseurs plutôt que dans sa famille, au milieu des siens ! Nous n’avons eu de cesse d’œuvrer à sa libération depuis bientôt deux mois qu’il est détenu. Que sa famille, ses proches et notre peuple se rassurent: ma détermination à ramener mon frère, sain et sauf, dans les délais les plus brefs possibles, est intacte. Inchallah, nous serons entendus. »

Amadingué Sagara

SOLONI

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