EID 2018 : la campagne a démarré

Le Bureau du Médiateur de la République a abrité, le 28 juin la conférence de lancement des activités de la 23ème session de l’Espace d’Interpellation Démocratique(EID) prévue au 10 décembre 2018.
L’article 16 du règlement intérieur de l’institution prévoie d’informer l’opinion nationale sur les objectifs et modalités de participation 6 mois avant la tenue de l’EID. Le secrétariat permanent a sacrifié à ce rituel à travers une conférence à Bamako et dans les autres délégations territoriales. Pour cette 23eme édition, le Bureau du Médiateur mise sur une large couverture médiatique pour recevoir le maximum de doléances. Avec un accent particulier sur la saisine des femmes et des Maliens de l’extérieur, peu représentés à l’EID. En 2017, sur les 290 dossiers soumis au Médiateur, 24 interpellations sont portées par des femmes contre 266 requêtes de l’élément masculin. Aucun malien de l’extérieur n’a soumis de dossier.
A travers cette campagne qui prendra effet du (1 juillet au 30 septembre), le secrétariat permanent entend saisir les canaux de communication appropriés pour une large participation des femmes et Maliens de la diaspora à l’exercice démocratique. Des informations sur les modalités de participation, les motifs de rejet seront entre autres points véhiculés tout au long de cette campagne. La saisine de l’EID est simple, directe et gratuite, a rappelé son secrétaire permanent, Adama Tiemoko Traoré. La première édition de l’EID s’est tenue le 10 décembre 1994.
Il a été institué en 1996, et traduit le désir des autorités nationales de célébrer, à cette occasion la journée de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Par ailleurs, l’EID offre un cadre d’échange dynamique, au cours duquel les ministres sont interpellés par des citoyens sur les questions qui relèvent de la bonne gouvernance en matière de droits et libertés publiques, selon Monsieur Traoré.
Diando
Malinet
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