Dialogue national inclusif du 14 décembre : Les partants et les non partants

Les maliens se retrouveront le 14 décembre 2019, pour la phase nationale du Dialogue national inclusif (DNI). Qui sont les partants et les non partants ?

Le 14 décembre prochain débutera la phase nationale du Dialogue national inclusif ce, conformément aux vœux du chef de l’Etat. IBK, dans un discours tenu le samedi 30 novembre 2019, a informé de la tenue des assises du Dialogue nationale inclusif (DNI).

La synergie d’actions tant recherchée à travers la tenue du Dialogue national inclusif, permettra  aux différents acteurs d’asseoir les bases d’un dialogue social apaisé, tout en faisant le diagnostic des causes réelles de la détérioration du climat social afin d’adopter des reformes idoines en faveur d’un développement socioéconomique durable.

En clair, il s’agira d’établir un diagnostic clair des causes réelles de la détérioration constante du climat social ; proposer des mécanismes appropriés de préservation d’une paix sociale durable ;  renforcer et pérenniser le cadre de dialogue social entre l’Etat et les partenaires sociaux.

Les participants se pencheront sur les thématiques : « Politique et institutionnel », « le social et la « gouvernance », « Economie et finance », « la gouvernance du foncier et des domaines », et « l’Education et formation professionnelle ».

Pour ce qui est de la représentativité des délégués, tous les maliens selon un membre du Triumvirat sont conviés autour de « l’arbre à palabre » surtout que c’est le chef de l’Etat lui-même qui a lancé un appel à tous ses compatriotes de venir assister aux assises.

Présents depuis la phase commune, la classe politique dans sa majorité (des partis membres de l’opposition et de la majorité), la société civile, les mouvements armés y participeront avec l’espoir qu’elles répondront aux nombreux défis.

La CMA qui avait boudé les travaux, a réaffirmé être disposée  à prendre part aux travaux du DNI phase nationale. Dans un communiqué conjoint publié, le mardi 3 décembre 2019, la CMA et la plateforme n’émettent pas d’objection à un « éventuel » retour à cette phase nationale des discussions du dialogue national inclusif, mais par conséquent, « exigent à ce que toute discussion relative à la relecture de l’accord se fasse conformément aux dispositions de l’article 65 qui stipule : « Les dispositions du présent accord et de ses annexes ne peuvent être modifiées qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires du présent accord et après avis du comité de suivi». Pour cela, la CMA et la plateforme ont demandé la création, dans les meilleurs délais, d’un cadre approprié pour discuter sérieusement des modalités de leur future participation.

Toujours à l’offensive, le cabinet du chef de file de l’Opposition n’entend pas changer sa position relative à sa non-participation au DNI. Soumaila Cissé  a déclaré lors de sa conférence de presse tenue, il y a quelques jours que la participation du Front pour la sauvegarde et la démocratie (FSD) au dialogue n’est plus négociable. Pour le président du parti URD, le DNI ne figure plus dans leur agenda.

De son côté le regroupement « Anko Mali dron » de Mme Sy Kadiatou Sow dit boycotter les assises comme cela a été le cas depuis la phase des communes.

Qu’on soit d’accord ou pas avec la tenue du dialogue national inclusif, il faut dire qu’il sera une tribune pour les maliens de se dire les vérités en face et proposer des pistes de solutions aux problèmes posés.

Djibril Diallo 

Source: Arc en Ciel

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