Décision du Président de la république de surseoir au referendum : Unanimement apprécié

Honorable Issa Togo, président du groupe parlementaire ADEMA : « La décision du Président de la République est très sage et permet d’unir les Maliens »

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La décision du Président de la République est une décision très sage. Elle permet d’unir les Maliens puisque, le pays étant suffisamment secoué par des crises, on n’a pas besoin encore de divergence de jugement, de sentiments ou d’intérêts générateurs  de conflits au sud. La fin de la dissension ayant été sonnée par le Président de la République, il faut que l’on se retrouve maintenant. La révision constitutionnelle étant pertinente et d’actualité, il sera toujours possible de la relancer, mais il faut dorénavant rassembler, autour du projet de révision, ceux du OUI, ceux de la plateforme « Antè A Bana » et ceux de la CMA et toutes les autres sensibilités. Il faut aussi tenir compte de l’aspect sécuritaire. Sinon, aucun Malien ne peut contester la nécessité de réviser la Constitution de 1992.

Honorable Mody N’Diaye, président du groupe parlementaire VRD : « Le peuple a pris le relais de l’opposition parlementaire pour dire non et le Président de la République a compris »

Nous avons fêté notre victoire depuis l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Nous avons été les premiers à dire que cette révision ne convenait pas et nous l’avions notifié à notre vote à l’hémicycle. En effet, pour nous, l’initiative prise par le Président de la République n’était pas du tout réalisable pour deux contraintes majeures. Primo, l’insécurité est très importante pour une matière comme le referendum et secundo, les éléments mêmes de la mouture telle que présentée étaient contraires à la Constitution dans le sens d’une révision. C’est une mouture de relecture et non de révision constitutionnelle.

Le peuple a pris le relais de l’opposition parlementaire pour dire non à cette révision constitutionnelle. Le Président de la République a compris et pris la décision qu’il fallait, celle de surseoir. Il n’y a plus de confusion, la déclaration officielle du  Président de la République correspond à un sursis renforcé. Il n’a fait que renforcer le sursis consacré par la Cour Constitutionnelle. Ce sursis renforcé correspond à un abandon pur et simple du projet. C’est ce que le Président Alpha Oumar Konaré a fait en 2001 en disant : « …je demande au gouvernement de surseoir au referendum ».

Djimé Kanté, membre de la Plateforme « An tè A Bana » : « IBK a la chance d’être le Président d’un grand peuple de dialogue, un peuple qui pardonne, un peuple qui, lorsqu’il est écouté et associé est capable d’accepter »

Nous sommes vraiment satisfaits parce que c’est ce que nous demandions. Le Président de la République a pris une décision sage et historique. Nous l’en félicitons. IBK a la chance d’être le Président d’un grand peuple de dialogue, un peuple qui pardonne, un peuple qui, lorsqu’il est écouté et associé est capable d’accepter beaucoup de choses. C’est vrai qu’il aurait dû prendre cette décision un peu plus tôt, mais ce qui compte c’est qu’au final, il a pris la décision qu’il fallait, c’est-à-dire de surseoir à ce referendum pour donner plus de temps au dialogue entre Maliens. On peut avoir un projet beaucoup plus consensuel.

Moussa Fomba, agent à la DNPIA : « Le recul du président est un acte salutaire »

La décision du président de la République à surseoir à ce projet de révision constitutionnelle est salutaire. Elle permet de stabiliser le pays. Nul n’est censé ignorer  aujourd’hui,  les difficultés que traverse  le Mali. Celles-ci  sont d’ordre sécuritaire. Donc, prendre une décision pour calmer les esprits ne peut qu’être apprécié à sa juste valeur.  Il a mis le Mali au-dessus de tout, comme il a en l’habitude de le dire : « Pour moi rien n’est au-dessus du Mali. Et de mon côté je ferai tout  pour le préserver. »

Bissidi Simpara, journaliste reporter à l’hebdomadaire général « la Sirène » : « Cela dénote de la maturité de la population malienne à contrôler l’action gouvernementale »

Le sursis au à la révision constitutionnelle que vient de faire le président  Ibrahim Boubacar Keita relève de la sagesse. En n’est moment donné,  quelques  soient les objectifs assignés  à un président  de la République dans l’exercice de son mandat, il est bon d’écouter son peuple. Puisse que celui-ci, dirige une population qu’a des pensées,  des attentes, voire des appréciations.

Parce que cette population a manifesté son refus pour ce projet de révision constitutionnelle. Donc, il était nécessaire, pour lui de faire un recul pour se soumettre à la volonté de son peuple. Une telle décision est loin de prouver l’incapacité du président de la République à diriger le pays, ou bien à se mettre à l’écoute de son peuple souverain. Mais, démontre tout simplement, que le président Ibrahim Boubacar Keita est un vrai démocrate au sens propre du terme.

Adama Diallo gérant d’Alimentation

 « Le président a pris une décision sage et patriotique »

De mon jeune âge j’ai rarement vu les maliens divisés sur un sujet d’intérêt national. Nous maliens sommes  généralement parlé d’une voix sur les sujets relevant de la vie de la nation. Mais cette fois ci il faut dire que la division est allée un peu loin. D’ailleurs de mon jeune âge j’ai rarement vu les maliens divisés sur un sujet d’intérêt national. A mon avis la révision constitutionnelle est une nécessité absolue, mais elle n’est pas la priorité  aujourd’hui. Nous attendons tous le retour de l’Etat à Kidal et la stabilité partout au Mali. Mais, n doit remercier le bon Dieu et notre Président, que la situation s’est calmé. Comme on est un grand pays, et les grands  pays sont à l’image des portes avions, ils peuvent tanguer mais ne chavirent jamais. Et l’homme à saluer dans cette affaire de révision constitutionnelle c’est le Président de la République IBK, qui s’est placé au-dessus de la mêlé. Il se devait cela pour ce peuple malien tout entier car aucune voix sur les 77% et poussière d’électeurs qui l’ont fait élire n’est pas à négliger. Nous devons saluer également nos leaders religieux et les notabilités de Bamako, sans lesquels  le dialogue de sourd engagé entre les deux camps en face (Ante Abana et la Plateforme Oui An sona allait aboutir à  un résultat honteux pour l’image de notre pays.

 

Source:  22 Septembre

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