COURSE A LA PRESIDENTIELLE DE 2018

A l’occasion de la première conférence nationale du parti Alliance démocratique pour la paix (ADP-Maliba) qui a tenu toutes ses promesses, le président d’honneur du parti Alou Boubacar Diallo a répondu oui à la proposition de ses  camarades qui l’ont choisi comme  candidat à l’élection présidentielle de 2018. Cette conférence du parti ADP-MALIBA s’est déroulée ce week-end le 13 et 14 mars à Nioro du Sahel.

Pendant deux jours, la ville mystique de Nioro a été la capitale du parti ADP-MALIBA. Même si le chérif n’était pas sur les lieux de la conférence, ses fils étaient bien présents. Ce qui démontre son soutien total à Alou Boubacar Diallo désigné candidat à l’élection présidentielle de 2018.

A cet effet, le tout nouveau candidat de l’ADP-MALIBA  a tenu un discours remarquable. Il a annoncé : « Aujourd’hui, je vous dis sans détour, moi Aliou Boubacar Diallo, fils de cheminot et d’une femme au foyer originaire de Gavinane à Nioro du Sahel, enfant de Kayes, patriote convaincu, je suis prêt à relever ce défi ! ». Aliou Boubacar Diallo se dit prêt à parcourir tout le Mali pour défendre le projet commun, à se  lancer dans la course, non pas pour un intérêt personnel mais plutôt pour la sauvegarde du Mali.  Il est aussi prêt à se battre pour rendre au pays sa dignité.

Le candidat  ADP-MALIBA a soulevé le problème sécuritaire et social qu’il juge dramatique. Il trouve la situation préoccupante, car selon lui, l’insécurité progresse à pas de géant. Il ajoutera que notre Etat  perd de l’influence dans des pans entiers du territoire national tandis que des groupes terroristes continuent d’asseoir leur autorité principalement dans le centre du pays.

Pour lui, la mission principale du parti qui est d’obtenir la véritable alternance, afin de sortir le pays de l’ornière. Il se pose la question de savoir si le discours de l’alternance n’est pas devenu un moyen pour certains de  berner les maliens. Car, ajoute-t-il,  l’alternance n’est pas un slogan, c’est un idéal profond pour les maliens.  De  ce fait, il ne s’agirait pas seulement de changer la  majorité ou de remplacer  un homme,  mais plutôt de changer de gouvernance et de renouveler la classe politique. C’est ainsi qu’il affirmera : « L’alternance doit être un moyen de changer profondément le système politique, économique et  judiciaire de notre pays ». A ses dires,  IBK a lamentablement échoué et refuse  d’entendre la voix de la raison ». Car, toutes les promesses faites au maliens n’ont pas été respectées.  Il  reste convaincu que le Mali a besoin de ceux qui ont démontré leur capacité à créer de la valeur ajoutée et contribuer  à la croissance économique du pays. Il s’est dit certain que le Mali a besoin de ceux qui savent créer des emplois, développer et valoriser les ressources nationales, favoriser les investissements étrangers tout en gardant le contrôle majoritaire de nos  projets.

Le candidat ADP-MALIBA  se dit  sûr que le développement futur du pays proviendra du développement l’agriculture et de l’artisanat aussi  de la promotion du secteur minier, gazier et pétrolier. Il pense également à la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Alou Boubacar Diallo a invité toute la population  à avoir confiance des uns des autres, surtout la jeunesse qui est disposée à travailler et à changer le quotidien de sa commune et de sa région. Il demande à tous les maliens de faire confiance au Mali même si la situation actuelle oblige à se méfier parce que la confiance est rompue aussi bien entre  les communautés qu’entre le citoyen et l’Etat. Il espère qu’à travers le scrutin à venir, la confiance des populations dans l’action du gouvernement sera rétablie afin que les citoyens puissent  sortir du chômage, de la pauvreté et avoir  confiance en l’avenir.

Maryam

SOURCE LE DENONCIATEUR 

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