Communiqué de Modibo SIDIBE, candidat des FARE An Ka Wuli et du Nouveau Pôle Politique (NPP)

Un document intitulé “Pourquoi la prestation de serment de Monsieur Ibrahim Boubacar Keita est une violation des lois de la République” a circulé et mentionne le nom de Modibo Sidibé parmi les signataires.

Le candidat des FARE An ka Wuli et du Nouveau Pôle Politique (NPP) n’est pas signataire du dit document qui ne saurait donc l’engager.

Modibo Sidibé s’en tient à sa déclaration du 9 août 2018, dans laquelle il clarifiait sa position quant à la période électorale qui venait de s’achever. Lors de cette allocution, relevant les graves irrégularités ayant entaché le processus électoral et qui constituent une menace pour notre système démocratique, Il indiquait que la Cour constitutionnelle s’étant prononcée « En tant que républicain, démocrate et patriote, j’en prends acte et remercie toutes les maliennes et tous les maliens qui ont cru en moi, en mon projet et ont voté pour moi.

Le second tour étant prévu le 12 août 2018, j’invite l’ensemble des acteurs de la vie publique à tirer les enseignements du premier tour et de notre expérience électorale en vue d’améliorer davantage notre pratique démocratique afin qu’elle soit encore plus crédible, transparente et apaisée.”

Rendre les prochaines élections, notamment législatives libres, transparentes et équitables, est non seulement une nécessité mais un impératif pour tous ceux qui veulent effectivement un avenir de paix et de stabilité pour le Mali. Mettre en place un cadre efficace de lutte contre la fraude électorale et l’achat des votes est indispensable, en attendant une réforme profonde de notre système électoral.

Les grandes réformes que le suffrage du peuple invitait dès 2013, à conduire avec diligence et légitimité ne l’ont pas été et notre système démocratique en paie le prix aujourd’hui ! Et il est bien temps de les entreprendre, par un dialogue national refondateur en se parlant de la base au sommet, pour revisiter nos institutions et nos pratiques démocratiques et comprendre les maux dont souffre le pays.

Bamako, le 20 septembre 2018

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