COMBAT DE LA RESTAURATION DE L’HONNEUR ET DE LA DIGNITE : Le grand espoir que la révolution malienne a suscité en Afrique et au-delà

Les Maliens n’ont aucune idée de l’espoir que leur Révolution à suscité en Afrique et au-delà ! Lisez le récit du voyage d’un Conseiller technique à la Primature, Ibrahim Djibrilla Maïga, pour savoir que nous n’avons pas le droit de décevoir ceux qui croient en nous!

Bonjour à toutes et à tous. En partant en Tunisie pour participer au congrès du groupe régional africain des magistrats à Tunis, en Tunisie, j’ai reçu vos aimables vœux de bon voyage. Je vous informe que je suis des vôtres depuis hier soir à 22h 24 mn. Que je ne peux pas vous dispenser d’un petit CR de ce que j’ai vécu comme bonheur à l’occasion de ce petit périple. Je vous avoue que j’ai ai été dépassé par le respect, l’admiration, l’enthousiasme des autres, l’égard que les pays que j’ai parcourus ont désormais pour le nouveau Malien, que je suis.

En Tunisie, la délégation malienne a ravi la vedette à tous. Mon Président et moi avions été accueillis en héros, comme si c’était nous qui avions personnellement créé les conditions du Malikura. Les collègues accouraient de toutes parts, comme si c’était un défi pour chacun de nous embrasser en premier. A notre contact, certains ont même versé de chaudes larmes. Tous, nous notifiaient avec une fierté indescriptible leurs sentiments africains devant ce qu’ils appellent la nouvelle indépendance africaine portée par le Mali. Pour dire vrai, je vous avoue qu’un moment donné, j’étais perdu entre le sentiment de joie qui me traversait le corps, le sentiment d’amour pour mon peuple et son pays mais aussi une dose de peur tant le défi est immense, celui de porter désormais toute l’Afrique et même au-delà des côtes africaines, tous les peuples brimés.

De ma petite vie d’homme, je n’ai jamais vécu personnellement une telle scène. Souvent, je me demandais même si mes interlocuteurs ne me confondaient pas avec le Président de la transition ou le PM Choguel avec qui je partage le même nom de famille. Mais très vite, je me convaincs qu’il n’en est rien. Je profite seulement de « l’ombre  » de personnes qui se sont assumées à mon nom, celui du peuple. Ce que j’ai vécu m’oblige et doit obliger désormais tous les Maliens à redoubler d’efforts, sachant que tous les changements s’étaient opérés dans la douleur. Que ceux qui dorment se réveillent, un temps soit peu. Que ceux qui en ont le moyen fassent un petit voyage à l’extérieur pour apprécier cet événement puisqu’il est attribué à tous les Maliens en cette qualité. J’ai vécu ce sentiment depuis l’aéroport jusqu’au marché où certains Tunisiens et Turcs (les deux pays que j’ai traversés), à la déclinaison de mon identité, lancent le salut militaire pour me signifier leur fierté. Dans mon hôtel, les travailleurs de l’établissement, ceux-là même que je pensais être coupés du monde, se précipitaient pour me tendre la main et finir par un salut militaire. La leçon que j’en tire, c’est que nous n’avons plus droit à l’erreur. Dieu nous aime, les autres aussi, profitons-en. Merci !

Ibrahim Djibrilla Maïga, Conseiller juridique

Les titrailles sont de la Rédaction

Source: Journal le Démocrate- Mali
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