Ils sont jeunes, militants de partis politiques ou organisations de la société civile au sein de la Convergence des forces patriotiques (Cofop) et souhaitent siéger comme députés. Objectif : contribuer au développement local par leur participation au débat démocratique à l’Assemblée nationale.
Mamadou Traoré, président du parti Union (le plus jeune candidat en 2018), Oumou Chérif, secrétaire de la cellule de communication de cette même formation, et Aliou Badara Dembélé, président du Mouvement politique Badeyaton, tous membres de la Convergence des forces patriotiques, sont candidats aux législatives de mars et avril 2020.
Le président du parti Union, Mamadou Traoré, est un entrepreneur social qui s’est fait remarquer dans les actions de développement dans la Commune rurale de Kalabancoro avant de se lancer à la conquête d’un pouvoir politique à la présidentielle 2018. Il tentera sa chance dans le cercle de Kati.
Dans cette circonscription électorale, même si les adversaires ne sont pas à négliger, il aura comme chance un électorat important dans certaines localités du cercle. En effet, candidat à la présidentielle de 2018, Mamadou Traoré s’est fait une assise dans plusieurs zones stratégiques du cercle de Kati qui compte 38 communes.
L’échéance présidentielle de 2018 lui a permis d’implanter sa formation politique dans les localités comme Moribabougou, Ngabacoro-Droit, Sangarébougou, Baguinéda, Kati ville, Doubabougou, Safo, Kolé, Dalakana, Ntjiba, Bossofala, Diago, Dio, Kabilan, Dombila, Sobra et Kasséla. D’où cette performance des urnes.
Le plus jeune candidat à la présidentielle sera certes face à une alliance importante du parti au pouvoir et le principal parti de l’opposition, mais sa proximité avec les communautés sera déterminante.
“Le parti Union est une formation qui dispose d’une assise politique dans notre Commune. Notre candidature sera l’une des meilleures surtout que la principale motivation est de défendre les aspirations du peuple qui m’accorderont leur confiance”, explique-t-il. Une mission qui lui a permis de faire une analyse critique sur le rôle, les insuffisances du fonctionnement de notre Assemblée nationale, ajoute-t-il. Pour lui, il ne s’agit pas d’être candidat seulement. Mais se faire compter parmi les sérieux prétendants.
Oumou Chérif, jeune leader en Commune IV du district de Bamako, est candidate sous les couleurs du parti Union. Militante engagée et convaincue de la ligne politique de sa formation. Même si la Commune IV fait l’objet de convoitise du parti au pouvoir, l’Adéma et le parti Yéléma dont le président Moussa Mara a affiché une volonté d’être de la course, Oumou Chérif aura la chance d’être dans la classe de cette jeune génération politique qui dispose pour l’heure une crédibilité auprès de l’opinion.
Le premier responsable du Mouvement politique Badeyaton, Aliou Badara Dembélé, préfère aussi la Commune IV du district de Bamako. Et pour cause. A l’approche des élections législatives, M. Dembélé est sollicité par les populations de la Commune IV.
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