CEDEAO au Mali : « rien » n’a filtré des échanges avec les autorités de la transition

Une nouvelle mission de la CEDEAO était à Bamako hier pour s’enquérir de l’évolution de la transition au Mali. Conduite par le Président ghanéen, président en exercice de la CEDEAO, la délégation a rencontré les autorités de la transition. Mais rien n’a filtré de ces échanges. Le Président ghanéen et sa délégation sont rentrés sans faire une adresse à la presse. Cette visite intervient à moins de six mois de la fin de la transition, selon le délai fixé.

 

La visite a duré une journée. Nana Akufo-Addo a d’abord fait le point avec le Comité local de suivi de la Transition et les ambassadeurs des pays de la CEDEAO accrédités au Mali.

Leurs discussions ont porté sur le respect des 18 mois de la transition et les élections prévues en février 2022. Ensuite le président du Ghana et de la CEDEAO a rencontré le président de la transition, colonel Assimi Goita. Parmi les sujets qu’ils ont abordés, il y aurait la lutte contre l’insécurité et la corruption ainsi que les efforts en cours pour obtenir “un fichier électoral crédible”. Ces différents points auraient été considérés par les autorités de la transition comme des préalables à l’organisation des élections crédibles et transparentes.

« Je suis venu discuter avec le président de la transition des pistes de solutions pour le Mali et c’est tout », a déclaré Nana Akufo-Addo à l’issue des échanges. Il a aussi ajouté que « rien » n’a été retenu du tête-à-tête d’une heure de temps qu’il a eu avec le colonel Assimi Goita.

Le Front Uni pour la Sauvegarde de l’Intégrité du Mali a tenu ce dimanche (17/10/21) un rassemblement à l’aéroport International Modibo Keita pour réaffirmer son soutien aux autorités de la transition. Ses responsables demandent que la transition soit prolongée à 3 ans pour une élection transparente et crédible dans un Mali stable. Makan Aliou Tounkaravice-président du FUSI Mali déclare que la CEDEAO n’a rien à imposer à l’état malien.

De leur coté les partis politiques du cadre pour une transition réussie dénoncent la tenue des assises nationales de la refondation dont le seul but selon eux est « l’allongement de la Transition ». Ces assises qu’ils jugent « inopportunes » et « coûteuses » ne visent qu’à permettre aux autorités actuelles de rester au pouvoir plus longtemps que prévu .

Source : STUDIO TAMANI

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